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Blois-Agglopolys : Un, deux, trois comités pour la réélection d’Emmanuel Macron

Après un premier équipage à Pezou, dans le Nord, c’est à Blois le 15 janvier qu’un deuxième groupe s’est lancé. Une troisième entité verra fin janvier le jour en Sologne. Explications.
Le président de la République ne s’est pas officiellement encore déclaré candidat à sa propre succession à l’Élysée. Pourtant, les troupes ne doutent pas d’une confirmation imminente et par conséquent, y croyant dur comme fer, s’organisent déjà dans le Loir-et-Cher. Il faut dire que les deux ministres Modem issus de ce territoire, Marc Fesneau (relations avec le Parlement; par ailleurs également conseiller régional du Centre-Val de Loire) et Jacqueline Gourault (collectivités territoriales; fraîchement rentrée de Toulon, passant de 15 degrés à 0 sous la latitude de Blois!), savent motiver le bataillon en amont de l’élection d’importance d’avril 2022. Le duo ministériel était ainsi présent en personne à Blois le samedi 15 janvier dans les murs du restaurant “Chez Soan”. Autour de ce noyau gouvernemental, le référent départemental LREM Sylvain Giraud, coordinateur local; les conseillers municipaux d’opposition de Blois, Étienne Panchout et Mathilde Desjonquères; le commerçant ex-LR parti chez “Horizons”, Philippe Bahu; la conseillère régionale Modem Gaëtane Touchain-Maltête ; les conseillers départementaux Marie-Hélène Millet (Modem) et Michel Fromet (ex PS); le maire de Saint-Ouen, Christophe Marion; l’ancienne conseillère municipale d’opposition de Blois ex-LR, apparentée LREM, Véronique Reineau; le vice-président du Pays de la vallée du Cher et du Romorantinais Quentin Legouy; François Chéreau, représentant « En commun » pour le Centre-Val de Loire etc. Le maire de la Chaussée Saint-Victor, Stéphane Baudu (Modem), le sénateur démocrate Jean-Paul Prince et la conseillère départementale Geneviève Repinçay (PS), excusés le 15 janvier, font en sus partie de cet élan. Côté partis, ils et elles indiquent que sous leur toit commun, logent République en Marche, Modem, En Commun (parti écologiste de la ministre Pompili), Agir (parti de droite constructive du ministre Riester), Territoires et progrès (mouvement social-réformiste et européen des ministres Le Drian et Dussopt), et évidemment, Horizons de l’ex Premier ministre Philippe.

Jamais deux sans trois
Quant à la petite phrase clivante “emmer….” sur les non-vaccinés d’Emmanuel Macron, Jacqueline Gourault et Marc Fesneau réagissent après un instant de réflexion. “Rappelons qu’il n’est pas le premier Président à dire les choses avec franchise, vous avez oublié la chienlit de De Gaulle ! Le “quoiqu’il en coûte” était aussi du franc-parler Macron qui a fonctionné. Nous comprenons les craintes mais le vaccin Covid est efficace. Le vaccin contre la polio a sauvé des vies ! Oui, il y a encore du chômage, des difficultés mais nous avons un bilan global approuvé par une majorité silencieuse qui sait que le pays tient. Nous avons mené une grande politique de territoires avec Action Coeur de ville, Petites villes de demain, etc.” Sur ce, pour rester dans leur leitmotiv joyeux loin des contrariétés santiaires et de vocabulaire, Karim Akam, issu de la société civile et aperçu sur la liste d’Étienne Panchout pour les municipales 2020 à Blois, aujourd’hui coordinateur blésois du CSREM Val de Loire (comprenez donc Comité de soutien pour la réélection d’Emmanuel Macron), a informé du fait qu’après les groupes de Pezou et Blois, un troisième larron complètera le tableau de frappe à partir du 28 janvier en Sologne, sans davantage de précisions. En attendant, ce dernier insiste. “ »L’idée des comités de soutien est de mener des actions d’information envers les élus, des tractages, des animations sur le terrain, et de travailler autour des pré-parrainages de candidature. Nous invitons toutes celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre à prendre contact via le mail csrem.valdeloire@gmail.com».
É. Rencien

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