Brisa Roché c’est du jazz, mais pas que !


Vendredi 3 février

Après six ans d’absence, la plus francophile des Américaines est revenue en 2016 avec un nouvel album nommé « Invisible 1 ». Elle fait partie du timbre de voix à la Kate Bush, Bjork ou Lana Del Rey. Pour autant, Brisa Roché a une voix unique, belle et différente.

L’univers musical de cette Californienne déjantée est fait de moments électro ou acoustique qui se fondent entre eux. Entêtantes et entrainantes certaines chansons sont clairement des tubes ! Sexy et sensible son nouveau disque est charmant.

Un disque en deux temps. Un premier acte introverti accompagné de guitare, de cordes et de sons acoustiques où sa voix est merveilleusement mise en valeur. L’autre partie, bien plus électro voir disco. Avec de belles guitares électriques puissantes et profondes. Une réussite intemporelle où le son vous fera toucher le ciel. Son concert aux Lobis fait partie de la tournée européenne qui suit la sortie de cet album.

Alors, jazz ou disco ?

Artiste prolifique, Brisa Roché s’est installée à Bordeaux au début de sa carrière et alterne projets solos et collaborations diverses (bandes originales de films, secondes voix, projets avec d’autres artistes…). Discrète en France depuis quelques années, elle n’a pourtant pas été inactive. Attirée par le cinéma, elle apparaît dans le film de Géraldine Maillet, « After » et dans « L’Écume des Jours » de Michel Gondry. Surtout, elle compose pour le film « Yves Saint-Laurent » de Jalil Lespert et apparaît même au générique dans le rôle d’une chanteuse de Jazz.

Dans son univers, au milieu d’instruments et de matériel d’enregistrement, la quadragénaire californienne dévoile les dessous de sa créativité avec Invisible 1. Un album bien plus funk et disco que les précédents. On balance entre deux mondes, à l’instar des multiples facettes d’une artiste bouillonnante d’inventivité. Lisa entame une nouvelle mutation musicale avec une adaptation dans des environnements disco, un pas de côté sur la country folk. La seule chose qui ne change pas c’est son amour du jazz.

Alors, jazz ou disco ? « J’ai un jardin secret qui est le jazz, qui n’est pas présent sur mes albums, mais qui est très important dans ma vie. Tandis que l’ambiance disco que l’on retrouve sur ce dernier album c’est plus une idée fun » déclare-t-elle avant de s’incliner du côté du jazz.

All that jazz vendredi 3 février à 21 h. Tarif de 14 € à 30 €.

ARP