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Centre hospitalier Simone-Veil de Blois : Un service imagerie en pointe nationale…

Il est rare dans notre région Centre-Val de Loire de voir Orléans et Tours être distanciées par d’autres villes plus «petites». Blois l’a fait, en termes de santé.
Avec un équipement récent de plus de deux millions d’euros, y compris les travaux, le centre hospitalier Simone-Veil (CHSV) de Blois se place dans les dix premiers sites de France, de même taille, à être doté de tels appareils, via un scanner nouvelle génération et un service mammographie, qui font appel, notamment, à l’intelligence artificielle. Marc Gricourt, maire de Blois et président du conseil de surveillance de l’hôpital, en compagnie, notamment de Marie-Claude Dupou, maire de La Chaussée-Saint-Victor, a récemment présidé l’inauguration privée des ces équipements de très haute performance, sous la conduite d’Olivier Servaire-Lorenzet, directeur, en présence du Dr Dominique Isart, chef du service et de ses collaborateurs, en postes (32 manipulateurs, 4 aides-soignants, 5,5 médecins, 8 secrétaires, des internes…).

Vers un deuxième plateau hospitalier…
Le nouveau scanner, dit «rouge», en plus des deux déjà en service (un bleu pour les consultants et un rouge pour les urgences et les patients hospitalisés), en plus des énormes possibilités de diminution des doses d’iode, sera plus adapté par sa longueur et sa conception, avec un porte-malades plafonnier, afin de faciliter les prises d’images de personnes très grandes ou imposantes, ou en réanimation, ce qui permettra de traiter le maximum de malades atteints de la Covid-19 et lourdement appareillés. D’où bien moins de pénibilité, aussi, tant pour les soignants que pour les soignés. Par ailleurs, le nouveau appareil de mammographie, mis en service en novembre dernier permet de détecter des lésions plus fines qu’auparavant, grâce à son plateau complet d’angiomammographie (analyse de l’ensemble du système veineux du sein), dont une partie a été financée par l’association de la Ligue contre le cancer. Cela permet, également, de réduire le nombre de clichés supplémentaires, tout en offrant une meilleure détection des pathologies. Il nous a été confirmé que, même s’ils sont très rares, il y a certains cancers du sein détectés chez des hommes aussi…

Circuits courts
Dans l’attente de l’équipement d’une deuxième IRM, sur le plateau d’un second hôpital en cours de projet, une plate-forme d’imagerie mutualisée public-privé pourrait voir le jour pour combattre le désert médical et attirer, ainsi, des médecins vers notre département. Marc Gricourt a exprimé sa satisfaction de constater que Blois était à la pointe de l’avenir en ce domaine et a encouragé les membres du personnel du CHSV à poursuivre leurs tâches au service des populations en besoins de soins ou de conseils préventifs, un domaine que l’ancien infirmier libéral qu’il fut connaît, sûrement bien mieux, que tous ses récents prédécesseurs à la mairie de Blois. Avec ces installations, se dessinent les contours d’une ambition tant préventive que curative permettant d’apporter aux patients du Loir-et-Cher une offre de soins de référence au plus proche de leur territoire, ce qui réduit aussi, avec de la fatigue supplémentaire éventuelle, les transports vers d’autres centres hospitaliers plus ou mieux équipés. Une forme de circuits courts en sorte…pour la santé, le plus précieux des biens.

Jules Zérizer

 

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Le bilan 2020 au CHSV, en chiffres
Au cours de l’an passé, il a été réalisé au CHSV de Blois, 21.251 scanners ; près de 2.300 mammographies en moyenne (dépistages, échographies…) ; 200 microbiopsies et près de 50 macrobiopsies.

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