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En bref  : Étienne Panchout, vers le scrutin départemental et régional ?

Après les universités d’été, fêtes et autres congrès politisés, c’est la rentrée cette fois pour les conseillers municipaux d’opposition de Blois. Ainsi, Étienne Panchout (Modem), entouré de ses comparses élus Sylvain Giraud (LaRem) et Mathilde Desjonquères – un trio, “première force d’opposition” selon leur auto-désignation – a dressé de prime abord un bilan des élections municipales. «Marc Gricourt a été réélu, mais si on regarde l’abstention et les votants, nous sommes finalement tous perdants. Les chiffres prouvent qu’aucun d’entre nous n’est parvenu à mobiliser l’électorat. Nous devons donc nous interroger pour intéresser à nouveau. Pour notre part, nous ne sommes dans une politique à la Papa qui consiste à couper des rubans et participer à des cocktails. Nous ne sommes pas des pros de la politique; nous avons des métiers, des conjoints, des enfants à côté. Si nous sommes 3 dans l’opposition, ce n’est pas pour communiquer sur des postures, prendre des selfies et poster sur les réseaux sociaux, mais bien pour construire. » Pas de postures mais quand même des visées, les élections départementales et régionales de mars 2021, au hasard ? Sans répondre totalement, Étienne Panchout esquisse des possibilités. « Nous étions 43 sur notre liste « LIBRES » pour les municipales avec pas mal de compétences à faire valoir, alors que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, c’est le collectif qui compte. Des personnalités peuvent émerger pour être candidates ou suppléantes, et c’est un plus pour renouveler, d’autant plus si celles-ci sont apolitiques. Quant à la région, si Marc Fesneau y va, nous serons avec lui évidemment. » Après cette réponse lacunaire, le trio a abordé différents points relatifs à leur vision de présent et d’avenir pour la ville de Blois (en matière de sécurité, d’environnement, de voirie, de santé, d’aménagement du territoire, etc.). “Nous n’aurions pas fait certains choix mais nous ne sommes plus en campagne, donc nous acceptons mais que la mairie fasse appliquer ce qu’elle a décidé… Par exemple, les zones 20 et 30 en centre-ville, où malgré les panneaux, ça roule encore vite. On ne peut se limiter à des effets d’annonce et de grands discours. Nous réclamons donc de la cohérence.” Et non sans humour, Étienne Panchout conclut en passant des messages supplémentaires. “Nous sommes favorables à la limitation du temps de parole en conseil municipal (Cf. notre article sur cette page). Il faut intéresser les gens et le Titanic, on connaît déjà la fin! Quant au recours à la visio, j’ai dû avoir un accident de crevaison de vélo et tagger la municipalité sur les réseaux pour que la ville réfléchisse à l’utilisation de cette technologie. Que ce soit pour le conseil municipal ou pour les réunions de quartier, il est nécessaire d’offrir cette possibilité de direct/live sur écran, aux gens qui ne peuvent se déplacer le jour J, et qui plus est, un live enregistré, pour pouvoir le (re)voir.” C’est dit, même écrit.

É.R.

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