En bref : Un nouvel automate Covid-19 au CH de Blois


C’est malheureusement de rigueur en ce moment : le centre hospitalier de Blois vient de se doter d’un nouvel appareil que la presse a pu découvrir fin novembre, blouses sur le dos, masques sur le nez et gel en mains (et un peu d’appréhension dans le regard dans ce lieu clos pas anodin ces jours-ci). Le précédent automate était limité à une cadence de 20 tests PCR par jour. Le dernier arrivé début novembre 2020 est plus performant et intelligent; installé dans le laboratoire de biologie médicale à quelques marches devant l’hôpital, il décèle le coronavirus bien sûr et aussi, détermine si le test est covidiquement négatif, si c’est une simple grippe ou une autre cause. Comme au printemps, l’hôpital de Blois travaille toujours avec la Touraine, collabore avec le CH de Romorantin ainsi qu’avec la polyclinique de Blois. Mais ce qui change cet hiver, c’est la précision au CH de Blois davantage au rendez-vous avec cet outil de technologie moléculaire in situ qui de prime abord, pourrait faire songer à un appareil ménager, mais qui de plus près, affiche bien son rôle sur une fenêtre où des courbes significatives se dessinent au fur et au mesure. Avant de passer dans celui-ci, les tests sont décontaminés, c’est-à-dire placés dans une étuve à 60° pendant une demie-heure, puis vient le temps de l’extraction sur des plaques et l’amplification dans un thermocycleur, avant la révélation des souches en présence. Le rythme à Blois, désormais, est d’environ 70 tests de patients traités au quotidien (tous les jours sauf le dimanche). “On peut monter jusqu’à 90 si besoin,” a expliqué le Dr Laurence Estepa, à la tête du laboratoire, accompagné du Dr Luc Dalmasso, président de la CME (Commission médicale d’établissement). « Dernièrement, certaines plaques comptaient 50% de positivité.” Avec une bonne nouvelle. “Mais les chiffres s’infléchissent un peu depuis le reconfinement. Nos salariés, au nombre de 25 équivalent temps plein (plus un autre dédié au petit laboratoire de Romorantin), sont sensibilisés et savent qu’ils ont une responsabilité, y compris rentrés du travail, dans leur cercle privé.”

É. Rencien