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Lamotte-Beuvron : Voyage au pays du violon

Le 23 novembre, invitée par l’association culturelle de la paroisse de Lamotte-Beuvron (ACPL), la violoniste Natacha Triadou s’est produite lors d’un récital au cinéma Le Méliès.
À travers des œuvres pour violon solo réputées pour leur difficulté d’interprétation, allant de Biber, Locatelli, Bach, à Massenet en passant par Paganini, celle qui fut l’élève du célèbre violoniste Yehudi Menuhin fit découvrir à un public conquis la virtuosité et les ressources insoupçonnées de son instrument, tout en présentant les œuvres choisies et expliquant les techniques employées pour leur interprétation.
« Je suis toujours ravie de faire découvrir le violon auprès de publics très divers, explique Natacha Triadou. Les gens ont souvent une idée assez réductrice du violon et pour moi, la découverte de ses richesses passe par l’interprétation d’œuvres réputées comme difficiles à jouer. C’est toujours une grande joie pour moi de mettre à la portée de tous, les secrets de ce merveilleux instrument qu’est le violon, grâce à chacune des œuvres choisies qui ont leur importance dans l’histoire du violon en ayant participé à son développement. Je perçois cette présentation comme une histoire, chaque pièce montrant ce que l’on peut faire avec l’instrument. Je suis aussi heureuse de jouer des œuvres baroques que du Paganini. J’ai dès le départ été très motivée à l’idée de monter ce projet avec l’ACPL. L’enthousiasme de chacun des membres de l’association, leur investissement personnel et les nombreux échanges et partages, ont vraiment porté l’organisation de ce concert et le public a ressenti cet élan du cœur. Les concerts restent toujours des moments privilégiés car la musique est un trésor pour l’humanité. Parce qu’elle est universelle, chacun peut la recevoir. » Comme l’indique Thérèse Monniaux, présidente de l’ACPL, ce concert fut une grande première dans la vie de l’association : « Pour la première fois depuis sa création en 2002, l’ACPL organise un concert de musique en cœur de ville. Jusqu’à présent, nous avions organisé uniquement des concerts de musique sacrée à l’église Sainte-Anne. Faire connaître la musique classique non religieuse fait aussi partie de nos missions. C’est en effet très important de faire connaître le patrimoine fantastique de notre civilisation qui comprend la musique et dont nous sommes tous détenteurs. »
F.M.

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