Malgré cela on ne s’attendait pas à l’éviction du coach Arnaud Deleplancque, ni de son compère David Ligot, au moment de partir en vacances. Le premier cité était tout de même installé sur le banc de touche depuis huit ans, après avoir occupé les mêmes fonctions à Vierzon.
Encore en fédérale 3 la saison prochaine, le club indrien entend retrouver un rang encore plus élevé, si possible, aux cours des saisons à venir. Les dirigeants du RACC souhaitent s’appuyer sur les joueurs issus de la formation locale, même si, comme pour Paul Jedrasiack, désormais pro à Clermont, le club ne peut conserver les joueurs au potentiel de très haut niveau. Mais c’était déjà le cas en des temps quasi-imémoriaux, ceux où Frédéric Costes, formé à l’arrière à l’école de rugby des rouge et blanc était devenu ailier pour la première victoire de l’équipe de France, un certain 14 juillet, en Nouvelle Zélande.
Dans une poule qui sera géographiquement axé sur la région Centre, six clubs sont issus du même comité au grand dam du président doctrinal, la suprématie régionale sera certainement synonyme de qualification pour les phases finales. Entre les Berrichons du Bourges XV, toujours à la recherche d’une montée après huit ans d’attente, et d’Issoudun, les Pithivriens, les Chartrais, et les ligériens de Blois, la tâche s’annonce compliquée !
Ceci étant, au RACC, on a déjà connu, par le passé, le jeu des montées et des descentes depuis la création de la section rugby en… 1930. Durant plusieurs saisons, les Castelroussins ont même tenus longtemps un rang honorable en Deuxième ou en Fédérale 2. Comme quoi, le Berry est bel et bien une terre naturelle d’ovalie. La dernière organisation des finales du championnat de France de rugby à 7, en juin dernier en est la preuve.
F.S