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Muides-sur-Loire – De la fourche à la fourchette des collégiens

Au domaine du Croc du Merle, à Muides-sur-Loire, Anne-Marie Hahusseau n’a plus à traire ses vaches grâce à un robot de traite. Les bêtes y passent quand elles veulent, 24h/24.

A Muides-sur-Loire, deux exploitations agricoles approvisionnent notamment les restaurants scolaires en produits locaux.
En 2016, ce sont 1,3 million de repas qui ont été servis dans les restaurants scolaires des 26 collèges publics du département. « Nous mettons tout en œuvre pour favoriser les circuits de proximité dans l’approvisionnement des restaurants scolaires. Nous soutenons ainsi notre agriculture locale tout en apportant une alimentation de qualité pour nos collégiens », a expliqué Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental au cours d’une visite de terrain en compagnie de Florent Leprêtre, président de la FDSEA 41, et de Camille Lecomte, président du syndicat Jeunes agriculteurs 41. Il s’est rendu le 15 décembre 2017 à Muides-sur-Loire, dans deux exploitations qui fournissent les restaurants scolaires : à la ferme du Vaucher où son élevés des bovins de race à viande (Charolaise et Salers), puis au domaine du Croc du Merle dont le cheptel de 100 vaches laitières assure la production de produits laitiers. Sur 880 000 litres de lait produit chaque année, 40 000 litres sont transformés. Actuellement, 5 000 yaourts par semaine sont vendus à la boutique de la ferme, dans des magasins et épiceries locaux mais aussi distribués dans les restaurants scolaires. Au collège Pierre de Ronsard de Mer, sur 504 élèves, 392 sont demi-pensionnaires et le chef de cuisine du collège, Franck Moritz, privilégie les circuits de proximité pour son approvisionnement. Au menu : légumes de Jean-Luc Morin, agriculteur à Saint-Claude-de-Diray, lentilles et pâtes de la Ferme du Chat blanc à Maves, veau de la ferme du Vaucher, fromage de la laiterie de Montoire et yaourts de la ferme du Croc du Merle. Le Département a mis notamment en place un catalogue, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, qui répertorie les producteurs locaux auprès desquels les chefs cuisiniers peuvent se fournir. « Pour garantir l’approvisionnement à plus grande échelle, nous réfléchissons à la création d’une légumerie et d’une plateforme de distribution », a souligné Nicolas Perruchot. Par ailleurs, un club des cuisiniers du Loir-et-Cher propose régulièrement des ateliers, visites de sites de production et de cuisines collectives pour assurer un lien entre producteurs et chefs cuisiniers.

Chloé Cartier-Santino

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