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Polyclinique : le pôle dédié à l’ophtalmologie se développe

Un des trois blocs opératoires où se déroule la chirurgie du pôle ophtalmologique.

L’activité chirurgicale du pôle ophtalmologique de la Polyclinique de Blois a progressé de 10 % depuis son ouverture en novembre 2016. Les praticiens ont réalisé 5 500 interventions en 2017 dans ce lieu qui rassemble à la fois la chirurgie et les soins externes.
La Polyclinique de Blois a créé son plateau ophtalmologique il y a un an et demi pour rassembler en un seul lieu des activités généralement séparées entre blocs opératoires et soins externes. « C’est un endroit assez unique qui offre aux praticiens un outil de travail agréable et performant, et aux patients un lieu moins anxiogène où ils peuvent se rendre à pied au bloc opératoire, subir leur intervention, regagner l’unité d’hospitalisation ambulatoire sans brancardage, puis repartir à leur domicile après une collation et une surveillance post opératoire », explique Nicolas Corneau, président du directoire de la polyclinique. Les lieux ont été pensés pour favoriser le bien-être des patients avec des espaces d’attente chaleureux et un personnel aux petits soins. « L’accueil était super, l’opération est passée comme une lettre à la poste », témoigne Michel, 78 ans, qui sort tout juste d’une opération de la cataracte. Dans l’unité d’hospitalisation, il n’y a pas de lits, seulement des fauteuils adaptés à l’autonomie des patients. Les chirurgiens disposent de trois blocs opératoires et le bâtiment est relié par une passerelle au bloc principal de la clinique. « La chirurgie de la cataracte et les injections intravitréennes (IVT) sont les plus pratiquées, mais aussi la chirurgie de la myopie et les pathologies de la rétine médicale », précise un des ophtalmologues.

Cataracte et injections intravitréennes
Pour les soins externes, le plateau ophtalmologique est composé de deux salles dédiées aux injections intravitréennes (IVT), une salle d’angiographie et une salle pour le laser. Par exemple, pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), maladie fréquente après 60 ans qui touche la rétine, les médecins pratiquent une angiographie pour visualiser les anomalies. Ensuite, un traitement peut stopper la progression de la maladie avec des injections régulières réalisées dans un cadre de type bloc opératoire. « Nous fonctionnons sur deux salles d’opération pour les IVT où il y a toujours un médecin et une infirmière, ce qui nécessite une organisation bien rôdée et du personnel qualifié pour que les patients défilent de manière fluide et sereine », précise Anita Daoudal, cadre de soin responsable du pôle ophtalmologique. Le pôle fonctionne avec une équipe de six ophtalmologistes qui se relaient quatre jours par semaine et en novembre, un nouveau praticien, spécialiste de la chirurgie de la rétine les rejoindra. « Nous souhaitons étoffer notre offre, avoir plus de possibilités pour les patients, accueillir d’autres ophtalmologues et développer un pôle d’excellence avec notre outil », conclut Nicolas Corneau.
Chloé Cartier-Santino


Le plateau ophtalmologique en chiffres
5 500 interventions pratiquées en 2017
1 100 000 € HT d’investissement pour les aménagements
350 000 € HT pour le matériel
6 ophtalmologistes

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