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Ekiden cherche président 

La dixième édition de l’Ekiden a été un succès total avec 400 équipes au départ, une belle bagarre sportive et le plébiscite des coureurs. Pourtant rien n’est simple dans la vie d’une association. Les coureurs sont satisfaits, les partenaires promettent de repartir en 2018, le maire ne tarit pas d’éloges sur son compte… et Julien Ballereau, président de l’association depuis trois ans, raccroche. Les contraintes sont devenues plus fortes que le plaisir pour le jeune cadre supérieur d’une entreprise en plein développement qui n’entend pas sacrifier sa vie de famille sur l’autel de l’Ekiden. Il n’abandonne pas le navire mais cherche un nouveau capitaine. La course en relais attendue par tous les sportifs de l’Indre est devenue une grosse machine, mais l’organisation est huilée. Julien Ballereau lui a fait franchir le cap nécessaire à une organisation de masse moderne. Il faut trouver un « repreneur » qui ait du temps, aime la course à pied de préférence et le management d’équipes. Pour donner un peu plus de séduction au poste il faudrait aussi que les élus et l’administration se déchargent un peu moins systématiquement sur les responsables d’associations, de contraintes sécuritaires qu’ils additionnent au fil des mois.


La pantoufle fait des petits

Là on est vraiment dans le domaine du symbole. Le dessinateur couronné par le salon papiers d’actu, qui rassemblait cette année 36 dessinateurs, gagne une pantoufle ! Décorée, certes, de l’affiche du salon de l’année, mais une seule pantoufle que l’on ne peut donc que ranger sur son étagère à trophée. Cette année c’est Placide qui a été sacré. Seb a reçu pour sa part le prix de la caricature pour un François Fillon hilarant.

Mais nouveauté pour cette sixième édition, les scolaires lauréats dans leur catégorie, ne recevront pas une mais deux pantoufles décorées de leur dessin. En plus ils iront suivre leur fabrication dans l’atelier de la « Pantoufle du Berry » à Vatan !

Au fil des éditions les établissements scolaires sont de plus en plus nombreux à solliciter la présence des dessinateurs dans leur classe… et les dessinateurs de plus en plus nombreux à solliciter une place au salon. Alors Jean Petitprètre, maire du Poinçonnet a annoncé que, l’an prochain, le salon aura lieu sur trois jours les 16-17 et 18 novembre.


Les 20 ans de la gourmandise

Depuis vingt ans, le pèlerinage de la gourmandise ramène le public sous la bulle de Belle-Isle. Cette année du 17 au 19 novembre à Châteauroux l’accès faisait un peu salon du jouet avec un ensemble de cubes style Lego en béton à travers lesquels la foule se faufilait, sécurité oblige. Sous la bulle en revanche, rien n’avait changé et la foule circulait entre les stands de confiseries, foies gras, conserves de Penmarc’h et une ribambelle de vignerons pour rejoindre, tout au fond de la halle, le lieu des attractions. Les samedi les apprentis charcutiers avaient disputé, en direct la dernière manche de leur concours départemental et dimanche c’était une australienne, Chelsea Wilson, vainqueur d’un concours de pâtisserie, qui faisait étalage de son talent en vrai, après avoir triomphé à la télé. Le montage du gâteau anniversaire destiné à fêter les vingt ans de la manifestation lui vola un peu la vedette. Les petits cubes de croustillant au gianduja distribués au public s’envolèrent en un clin d’oeil.

Mais les dégustateurs avertis faisaient aussi une halte au stand de Clément Henry pour vérifier que son Malbec balaie les préventions de vin lourdingue « accolé au cahors. »


Des entrepreneurs imaginatifs avaient déposé la marque CHTX qu’ils apposaient sur une ligne de vêtements. Ils ne virent évidemment pas d’un bon oeil Châteauroux Métropole utiliser leur raccourci comme intitulé du magazine de l’agglo. Le tribunal de grande instance de Paris devant lequel les inventeurs de la marque avaient porté l’affaire a jugé au contraire que les requérants, en déposant cette marque verbale, portaient atteinte aux droits de la commune de Châteauroux et de la Communauté d’agglomération, sur son nom et a ordonné l’annulation de la marque. C’est une nouvelle version de l’arroseur arrosé, les inventeurs qui pensaient se voir indemniser pour « l’emprunt » illégal de leur marque ont été débouté de leur demande, condamné à des dommages et intérêts pour procédure abusive et devront également dédommager la collectivité de ses frais d’avocats. Ils ont évidemment la possibilité d’interjeter appel de cette décision de justice… avec le risque de perdre encore plus gros.

Pierre Belsoeur

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