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Session calme, mais riche, au Conseil communautaire d’Agglopolys

 

Christophe Degruelle.

Grand rendez-vous populaire pour le comice agricole de la mi-juin à Candé…

Un peu comme pour les scolaires, le dernier conseil communautaire d’Agglopolys en ce dernier jeudi de mai sentait, un peu, les vacances, ce qui n’empêcha pas la classe sous la direction du professeur Christophe Degruelle, de suivre quand même, avec attention, la session au jeu de Paume.

Les comptes administratifs n’ont pas subi de gros mouvements et si les créances éteintes (2 553 euros) ne sont pas élevées, la dotation des solidarités communautaires (DSC) est bien plus importante en positif, ce qui libère tout de même 2 780 882 euros, en tout pour les communes, dont 1 654 846 euros pour Blois, devant Vineuil (143 719), La Chaussée Saint-Victor (86 143) et Valaire en queue de peloton avec 1 881 euros. Il a été rappelé que cette manne ne concernait pas les Communautés de communes, ni les Épci, comme le souhaitaient certains élus(e) s.

Devant le succès grandissant et citoyen de la lutte contres les déchets, il a été décidé de multiplier les implantations des points tri sur le domaine privé avec, dans un premier temps, les enceintes du Lycée La Providence de Blois ; du Collège Rabelais de Blois ; de la cité scolaire Augustin-Thierry de Blois ; de l’association sportive portugaise de Blois ; de la chambre d’Agriculture de Blois ; de la taverne de Me Kanter à Saint-Gervais-la-Forêt et de Schoen Distribution 41 de boissons à Vineuil. D’autres sites seront étudiés prochainement et cela répond à une démarche sociale et citoyenne forte. Il en est de même de certaines manifestations sportives d’envergure où des points provisoires de collecte pourront être installés.

« On récolte aussi un retour des plus positifs sur les poules et les poulaillers mis à la disposition de la population. De 27 installations à ce jour, on atteindra sous peu la centaine. Il y avait eu des sourires au début. Une fois de plus, nous avions joué la bonne carte » se réjouit Christophe Degruelle.

Bonne nouvelle pour la commune de Mesland qui verra la réhabilitation de sa station d’épuration pour 733 000 euros TTC avec mise en service en 2020.

La région Centre-Val de Loire va pouvoir entrer dans le capital de SEM Territoires Développement au même titre que d’autres Communautés de communes dans le cadre de l’application de la Loi NOTRE.

Agglopolys a participé au dernier salon Viva Technology 2 018 à hauteur de 4 000 euros (9 000 pour le Département et 2 000 pour la Communauté d’agglomération Terrtoires de Vendôme), salon qui a été très fréquenté et qui s’annonce plein d’espoirs et de débouchés. Une autre convention a attribué une subvention de 8 000 euros à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Loir-et-Cher.

Agglopolys se montre très préoccupée par la santé et le vieillissement en Loir-et-Cher et porte tous ses espoirs de voir le développement du tourisme, mais aussi du numérique dans son secteur, sans négliger l’aide aux créations et accompagnements d’entreprises, via l’Association Initiative Loir-et-Cher qui se voit attribuer une participation de 20 000 euros.

L’économie reste l’une des préoccupations de La Communauté Blaisoise puisqu’une nouvelle fois elle soutiendra, pour 13 000 euros, les Rendez-vous de l’Histoire, en partenariat avec la CCI 41 pour ses carrefours et rencontres de l’économie, et le grand rendez-vous des scolaires avec le monde agricole lors du grand comice départemental de Candé-sur-Beuvron à la mi-juin sera plus qu’exceptionnel puisque plus de 1 000 élèves vivront une journée classe-nature in situ. Du rarement vu ici ou ailleurs, qu’on se le dise ! Le concours photo a été très suivi et il y aurait des clichés de très haute qualité. Palmarès et prix le jour du Comice.

Une grande fête des vendanges est à l’étude et, en conclusion, Christophe Degruelle est « très heureux et ravi de constater le retour du Département à Chaumont-sur-Loire. Le nouveau président revient en Blaisois secteur quelque peu oublié à une certaine époque par rapport au Vendômois » Pas besoin de décodeur, n’est-ce pas ?

Jules Zérizer

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