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Vierzon : Des championnats de France d’Ultra sous surveillance médicale

La 34e édition des championnats de France de 24 heures pédestres, se sont déroulés à Vierzon à la mi-octobre. La compétition, comme d’autres épreuves sportives, avait intégré un haut niveau de protection sanitaire afin de répondre à la situation sanitaire de la période. 210 athlètes ont pu s’élancer dans les meilleures conditions du moment.
Lorsque voilà quatre ans, les dirigeants du Comité d’Organisation de l’Ultra-marathon du Centre (C.O.U.C) avaient décidé de stopper les 24 heures du quai du Cher lors de l’édition 2020, ils espéraient une autre fin pour leur compétition de course pédestre vierzonnaise. Une ode à l’ultra réduite à néant par la pandémie. Malgré cela, après beaucoup d’efforts, la course a tout de même pu se dérouler avec des aménagements techniques les 10 et 11 octobre dernier. Même si le confinement n’était pas encore dans l’air du temps, cette récente édition des 24 heures du quai du Cher était cependant placée sous le double signe du championnat de France de la discipline mais aussi celle de la Covid-19. De fait, si les organisateurs avaient souhaité, en accord avec les autorités sanitaires et administratives, que la compétition ne se déroule pas à huis clos, ils n’avaient pas fait non plus un gros battage médiatique sur celle-ci. Une volonté affichée qui venait s’ajouter aux mesures drastiques appliquées sur le site du parc des expositions de Vierzon où se tenait l’épreuve. En effet, Christian Noir, le patron du COUC avait travaillé en liaison avec le VVF Athlé de Philippe hubert pour la partie athlétique et avec docteur Cyprien Bourrhillon, médecin chef aux armées, et médecin de l’équipe de France de 24 heures, pour un protocole spécifique à la discipline, au site et aux conduites sanitaires qui devaient être tenues. L’application téléphonique obligatoire, la signature d’un contrat de déclaration de Covid-19, et tout un ensemble de directives administratives ont été nécessaires pour obtenir les autorisations impératives au maintien de la compétition placé sous l’égide de la FFA.
Alors que, à la date de l’épreuve, la jauge était encore de plusieurs milliers de personnes sur un site en plain air, l’organisation avait opté pour une limitation particulièrement restrictive autour du circuit et dans les aires de ravitaillement individuel et collectif. Pour la première zone, chaque athlète n’avait la possibilité d’avoir qu’un seul accompagnateur-ravitailleur. Quant à la seconde zone, seuls les concurrents en course pouvaient y accéder… et encore chaque athlète avait son propre espace délimité, avec bouteille d’eau et gobelet numéroté et ravitaillement individualisé sur l’une des 18 mètres de tables alignées sous des tentes. Un système qui aura nécessité la présence plus nombreuse de bénévoles mis en situation, eux-aussi, de protections sanitaires avec masque, gants, visière et distanciation sociale.
Les mesures appliquées ont eu leur effets positifs puisque, passé le délai d’incubation, et même si des tests PCR ont été effectués – les athlètes et leurs suiveurs avaient l’obligation de se déclarer en cas de suspicion – aucun cas de Covid n’a été enregistré.
D’un point de vue sportif, l’épreuve a été remportée par Valentin Costa (248,505 km) de l’AC Ay chez les hommes et, pour la deuxième année consécutive, Corinne Gruffaz (232,546 km) des Coureurs du monde en Isère chez les femmes. Quant aux coureurs du Cher, c’est la première fois qu’une équipe du département entre dans le classement par équipe avec une 9e place à la clef pour le trio du VVF Athlé composé de Brigitte Moreira, Olivier Patrigeon et Jean Catinaud qui a parcouru 4401,660 km au total.

FS

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