Anniversaire – Les conciliateurs de justice, 28 ans d’existence



40 ans sur le plan national et 28 pour le Loir-et-Cher : les conciliateurs de justice, plus que jamais, poursuivent leurs missions de proximité au service de leurs concitoyens afin de pouvoir régler conflits et différends, calmement, sans avoir pour autant recours à des jugements devant les tribunaux, pour des demandes de moins de 4 000 euros.
En ce dernier vendredi d’avril, au Palais de justice de Blois, Denys Baillard, président du tribunal de Grande Instance, a présidé la cérémonie-anniversaire, entouré de Bruno Nut, secrétaire général près la Cour d’Appel d’Orléans ; Gaël Coudassot, vice-président, chargé du tribunal d’Instance et Jean Souplet, président des conciliateurs 41, et ce, en présence de Marie-Frédérique Whitley, directrice du cabinet du préfet de Loir-et-Cher ; Marie-Hélène Millet, conseillère départementale ; plusieurs avocats, élus, des représentants de la gendarmerie et de la police nationale… ainsi que la majorité des 18 conciliateurs (dont 2 femmes !) en poste dans notre département, à ce jour, d’autres étant en fin de stage pour rejoindre l’association qui lance un appel aux bénévoles tant les tâches sont multipliées.
Le rôle de ces femmes et hommes « ni avocats, ni juges » donne sa pleine application au fait qu’il convient de tout entreprendre, de manière amiable, avant d’en arriver au conflit juridique qui, au fil des ans, peut se révéler lourd, fatigant, cher et usant dans bon nombre de domaines.
En 2017, 1 624 dossiers ont été retenus, dont 949 ont abouti à une conciliation valant jugement, via un constat d’accord établi en bonne et due forme, signé et paraphé, sur demande au juge d’instance. 2 969 personnes ont été reçues durant les 636 demi-journées de permanence, avec un taux de réussite de 74 % environ pour l’année écoulée.
Les litiges liés à la consommation caracolent en tête avec 467 dossiers, devant les nuisances de voisinage (270) et les différends entre personnes (210).
Tous les litiges dans lesquels l’administration est impliquée doivent passer devant le défenseur des droits.
Avant Jean Souplet, la présidence a été assurée par Pierre Dupont, Maurice Le Cam et Louis Lazzarotti.
Entre discours et témoignages vécus par certains conciliateurs, la matinée passa bien vite au TGI avant que des permanences ne soient tenues dans l’après-midi afin de renseigner toutes les personnes désirant en savoir plus sur l’association d’écoute et d’aide juridique au service des concitoyens afin de leur permettre de faire respecter leurs droits élémentaires, s’ils sont de bonne foi, avant d’ester en justice et de mettre la main dans un engrenage qui peut se révéler ravageur… tant sur le plan humain que financier.
Jules Zérizer
Renseignements et précisions auprès de Jean Souplet
(06 12 72 74 16
ou jean.souplet@orange.fr) qui souhaite et accepte, par ailleurs, toute candidature de nouveau conciliateur…