Apprentis méritants et Prix de la Légion d’honneur


La Sologne et la gent féminine ont été à l’honneur, récemment, à la préfecture de Loir-et-Cher, à l’occasion de la 9e remise des prix de la société des membres de la Légion d’honneur, section Loir-et-Cher, à des apprentis méritants.
Le général (er) Jean-Marie Beyer, président, après avoir salué le préfet Yves Rousset ainsi que la sous-préfète de Romorantin-Lanthenay, Catherine Fourcherot ; Christina Brown, conseillère départementale ; plusieurs élu(e)s ;
les responsables des grands services de l’État ou des d’associations…, a félicité les lauréats de cette dernière épreuve sélective dont les cinq finalistes ont reçu des attestations, avec possibilité ouverte de se représenter au concours de l’an 2020.
Rappelant les réussites éclatantes des lauréats des années précédentes qui ont signé des parcours étonnants depuis leurs sélections (fabrication de maisons en bois ; hôtellerie-restauration à Paris ; couverture-zinguerie ; restauration de véhicules automobiles anciens), Jean-Marie Beyer souligna que l’initiative des membres de la Légion d’honneur prouvait que «Les valeurs que nous défendons, comme le mérite, le courage, l’engagement au service de la collectivité nationale, le travail, le sens de l’honneur se retrouvent singulièrement et particulièrement dans le monde de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, tissu professionnel riche en métiers très variés, qui constitue une grande parie des forces vives de notre pays, même s’il est souvent peu connu et, surtout, peu reconnu. Par cette récompense, vous servirez de modèle à ceux qui vous suivront et vous devrez, par vos actions, servir un savoir-être exemplaire». Reprenant une phrase du général Mac-Arthur «Ceux qui veulent réussir trouvent les moyens, les autres des excuses», l’orateur souhaita une parfaite réussite aux lauréats avant que le préfet Yves Rousset, qui a aussi suivi la filière apprentissage dans son cursus, ne souligne l’importance de cette formation qui permet à plus de 70% de titulaires de CAP de trouver, de suite, du travail, dès la fin de leurs études. La formation, le choix d’un métier, un avenir ouvert sont autant de chances qui s’offrent à des jeunes volontaires et motivés.
A reçu le prix d’encouragement, Willy Bertaud (CFA BTP de Blois) qui, après un CAP de mécanicien, s’est réorienté vers le métier de la charpente et du bois, avec une attirance pour les monuments historiques à restaurer. Il va sûrement reprendre l’entreprise dans laquelle il est employé.
Prix du Mérite, Pauline Renaire (CFA de Blois), boulangère-pâtissière de 20 ans, après des études au lycée hôtelier de Blois, a passé plusieurs examens et décroché un CAP de chocolatier, tout en s’investissant dans une association de jeunes agriculteurs pour le développement de circuits courts, milieu dont elle est originaire. Actuellement employée dans une boulangerie-pâtisserie de Selles-sur-Cher, elle a été qualifiée d’apprentie parfaite par ses professeurs du CFA.
Fiona Verlaguet a moins de 30 ans. Elle vient d’obtenir, il y a peu, un CAP en gestion au CFA de Blois, après un bac S, une première année en licence en biologie, une licence en langues étrangères (allemand-anglais), un poste de comptable dans la boulangerie de son époux à Lamotte-Beuvron, tout en étant mère de deux enfants, actuellement employée à la société Wilo Intec d’Aubigny-sur-Nère. D’autres cordes à son arc et un sourire bien accroché lui ont permis de décrocher, notamment, le Prix d’Excellence. Elle voudrait, maintenant, poursuivre sa formation en conseil en matière de gestion comptabilité, fiscalité et droit des entreprises…, tout en continuant d’aider son mari dans son fournil…Elle ne compte sûrement pas ses 35 heures par semaine !
Jules Zérizer