Châteauroux intègre à son tour le réseau French Tech Loire Valley


Les parrains de la French Tech Loire Valley autour de Pierre Commandeur, conseiller régional du Centre Val-de-Loire délégué au numérique et Gil Avérous.

Châteauroux va booster l’innovation et pérenniser l’industrie numérique rejoignant le réseau d’échange et d’animation des start-up du numérique.
Châteauroux, son start-up weekend (WE), sa cité du numérique, ses entreprises innovantes. La communauté d’agglomération Châteauroux Métropole avait les arguments pour intégrer la French Tech Loire Valley à l’image d’Orléans, Tours, Blois et Bourges. C’est chose faite depuis le 26 janvier et la cérémonie d’entrée qui a précédé le lancement du deuxième start-up week-end.
Avec le numérique, l’innovation, comme leviers, l’ambition de la CCI, et celle de Châteauroux Métropole, est d’organiser l’action autour de la coordination de l’écosystème local (des territoires à l’Ecocampus en passant par les entreprises), le développement des entreprises du secteur numérique, et la transition de l’économie dans sa globalité. L’initiative French Tech, lancée par le ministère de l’économie, a été déclinée au plan régional. French Tech Loire Valley a pour mission de booster l’innovation et pérenniser l’industrie numérique en favorisant l’accélération des start-up locales et leur internationalisation via des programmes d’accompagnement. La création des entités départementales a pu être initiée par des entreprises ou des start-up. Dans le Cher comme dans l’Indre c’est la CCI, à l’initiative de la création d’Ecocampus à Balsan et en pointe dans la formation des métiers du numérique qui a pris l’initiative en association avec Châteauroux Métropole. En intégrant ce réseau dans lequel plus de 300 organisations sont engagées, l’Indre entend prendre sa part dans une véritable économie créative à l’échelle de notre territoire. « C’est en chassant en meute que l’on peut exister sur la scène nationale » a conclu Gil Avérous, président de Châteauroux Métropole.
Pierre Belsœur


Startup weekend – Yes they can

L’équipe s’appelait Yes we can le vendredi. Ella gagné en présentant le projet Secun Vita.

C’est une équipe cosmopolite qui a remporté la seconde édition du « startup weekend Châteauroux » en proposant une plateforme numérique pour le recyclage du mobilier.
Un an plus tard, le HEI campus a retrouvé les tee-shirts verts orange et mauves du start-up week-end. Une soixantaine de concurrents de neuf à la petite soixantaine d’années étaient sur la ligne de départ le
26 janvier. Sur les seize porteurs de projets qui ont « pitché » (autrement dit qui ont présenté leur idée) sur le coup de 18 heures, dix ont été retenus et ont pu constituer leur équipe. Après un samedi de cogitations, avec enquête auprès des Castelroussins et de leurs commerçants, mais aussi tournée des bars, si on a bien compris et éclats de rire, l’heure du dénouement a sonné le dimanche soir avec la proclamation des résultats. Un coup de cœur du jury pour l’équipe de la benjamine, qui rêve d’aller sur la lune. Un troisième prix pour Hello Mentor, une application qui a pour vocation d’optimiser l’efficacité des stagiaires dans les entreprises. Un deuxième prix pour Out Of My Scholl, application destinée à faciliter les séjours des étudiants à l’étranger en leur sélectionnant l’établissement qui leur convient le mieux, en leur trouvant un logement et qui proposera d’autres services par la suite. Ce n’est pas un rêve, deux membres de l’équipe vont se lancer à temps plein dans la construction de cette startup.
Mais les grands vainqueurs viennent de Tahiti, Mayotte, du Congo, de Montpellier et de Toulouse pour, autour de Vaitua travailler pour notre environnement. « Yes we can » avait lancé l’auteur du projet en le présentant le vendredi. Effectivement ils l’ont fait. L’idée c’est de ne pas mettre en décharge le mobilier dont on ne se sert plus mais de mettre en relation celui qui le jette et celui qui peut lui redonner une seconde vie. « Si on vient le chercher à ma porte, reconnaissait un membre du jury, effectivement je ne le jette plus. « Vaitua, le leader de cette équipe, assure que les sociétés qui collectent ces mobiliers n’ont aucune visibilité, alors que sa plateforme Secun Vita met directement en relation celui qui jette et celui qui recycle.
Ce succès correspond bien à l’esprit startup, les membres de cette équipe cosmopolite ne se connaissaient pas cinquante heures auparavant, mais ils ont su être efficaces autour de leur leader. Précisons tout de même que deux d’entre eux n’ont pas traversé le monde pour le start up week-end de Châteauroux. Ils préparent une licence pro entreprenariat à l’IUT voisin. Le startup weekend constituait donc un exercice pratique parfait.
Pierre Belsœur


Flash It intéresse Châteauroux
Comme promis, Josselin Ferron et Reynald Dupanier, deux membres de l’équipe vainqueur de la première édition, étaient présents en ouverture du weekend pour parler de la suite de leur aventure. Josselin Ferron a d’abord pris la parole pour expliquer de quelle façon leur équipe s’était constituée et comment ils avaient procédé afin de donner un cadre de travail à ceux qui découvraient le startup weekend. Il a ensuite donné des nouvelles de son entreprise.
Josselin Ferron est en région parisienne, Flash It n’est pas l’activité professionnelle qui le fait vivre mais il a développé avec Reynald Dupanier, installé, lui, à Saint-Raphaël, l’idée proposée l’an dernier. En gros il s’agit de joindre un QR code à la carte postale ou au bouquet de fleur que l’on envoie à un ami. Avec son smartphone, l’ami en question va pouvoir lire une vidéo intégrée au QR code.
Les deux inventeurs ont développé la formule et proposent de l’adapter aux traditionnels curriculum vitae, le recruteur découvrant, avec la vidéo jointe à la feuille de papier le postulant vivant. Une autre application peut concerner les magazines, la vidéo complétant là encore le texte écrit. Châteauroux Métropole est prêt à jouer le jeu de l’expérimentation… à condition que la startup, qui compte déjà deux collaborateurs, vienne s’installer à Châteauroux. L’affaire est en négociation. A suivre, donc.
P.B