Cinéma : Philippe Lacheau et Julien Arruti ont bien développé leurs alibis promotionnels


On ne pourra pas reprocher leur franchise, au duo Philippe Lacheau-Julien Arruti, qui, dans le cadre de la promotion du dernier film du premier cité «Alibi.com 2», lors de leur passage, le 12 février dernier, au multiplexe Cap’Ciné-Blois, ont reconnu qu’il était rare d’assurer une promotion quand une œuvre était déjà sortie sur les écrans quatre jours avant.

C’en est presque un gag…«Mais, comme nous n’avons pu assurer et assumer ces avant-premières partout, nous continuons, par respect de notre public, de venir à sa rencontre, surtout que nous aimons Blois»… Le bon ton était donné en soirée le 12 février…

Au pas de course, guidé par Sébastien Vansteene, directeur de «Cap’Ciné-Blois», le duo a échangé avec les quelque mille spectateurs, installés dans trois des onze salles de l’ensemble, en enchaînant, toujours avec le sourire, des explications techniques, des réponses aux questions pertinentes et amusantes, des dizaines de selfies, des photos de groupes, avec l’ensemble des spectateurs debout, sans jamais se lasser malgré un aveu de fatigue grippale fort désagréable. Le tout avec, même, un humour, un peu corrosif, en félicitant le public d’être venu voir Avatar, après l’avoir salué et remercié de sa présence !

Encourageant les jeunes, surtout, à se lancer dans la magnifique aventure cinématographique dont plein d’aventures sont encore à découvrir. «On va vous donner les contacts de notre agente si vous voulez en savoir plus sur le métier», en répondant même à la place de Tarek Boudali, actuellement au Mexique, pour un tournage et que le duo va bientôt rejoindre…, Philippe et Julien, complices dans la vie depuis leurs études primaires communes, ont alterné jeux de mots et anecdotes, avant d’échanger même, par portable interposé, avec Élodie Fontan, restée en baby-sitting à la maison… Philippe a avoué attendre, avec impatience, les bases de travail du deuxième volet de «Épouse-moi mon pote» que Tarek lui a promis, même si cela inquiète sa mère… Fort de la complicité qui unissait le duo, le temps bref d’un passage, avec le public, Philippe Lacheau a même lancé un vibrant appel à idées pour des bases de scénarios. Il suffira de les faire suivre à Cap’Ciné-Blois ! Avant de reprendre la route vers Romorantin-Lanthenay, Bourges, puis Orléans, et de regagner ses pénates ; Philippe Lacheau a avoué aimer ces contacts rapprochés avec le public «sans lequel nous ne serions rien et que je respecte énormément» et met beaucoup d’espoir dans le succès de ce volet 2 dont le premier volet, concours de circonstances, passait le soir même à la télévision, ce qui a permis au public présent aux séances de ce dimanche de profiter, encore plus, de l’équipe et d’emmagasiner des éclats de rire qui ne seront pas de trop pour passer la fin du mois de février, les secousses sociales qui arrivent et un avenir qui s’annonce plus qu’incertain, le tout sans alibis de la part du gouvernement où l’équipe de « Alibi.com 2 » pourrait peut-être avoir sa place, ce qui permettrait de faire passer les réformes avec le sourir, sans trop d’obstructions et d’amendements…

Jules Zérizer