Cour-Cheverny – Jean-Claude Raoul et Pascal Cabrera à l’affiche



Un film et également un spectacle d’humour. Le comité des fêtes de ladite commune, avec le soutien de la municipalité, réunit ce mois-ci deux genres artistiques lors de deux dates annoncées à la salle des fêtes,. Demandez ce programme à ne pas manquer.
Deux, sinon rien. C’est un duo d’artistes qui est attendu en janvier à Cour-Cheverny. Le premier a réalisé « Courjumelle », un docu-fiction sur la Sologne des années 1920. Le réalisateur loir-et-chérien Jean-Claude Raoul y narre la vie d’une ferme imaginaire tout en racontant la réalité disparue d’un territoire naturel unique, parsemé de forêts et d’étangs. « Courjumelle » n’est pas un simple documentaire sur la Sologne, c’est aussi et surtout une oeuvre de mémoire et de transmission, celle des gestes et des métiers d’autrefois. Ce film est celui d’une époque, de ses métiers en voie de disparition, de ses industries et de ses habitudes de vie, avec des scènes tendres et drôles. « Vous croiserez un comte, un curé, Julienne la bâtarde, Basile le grand-père, des braconniers, des chevreuils et des sangliers, des corsets, et même Doudou le lapin ! » détaille Jean-Claude Raoul. «« Il ne s’agit pas de polémiquer sur les clôtures, les grands propriétaires, la chasse, etc. Mon message est plutôt le suivant : il faut légaliser le braconnage et le ramassage de champignons ! (Rires, puis plus sérieusement). J’ai voulu montrer la beauté des paysages, les métiers et les gestes d’autrefois. Mon histoire relate des choses qui ont existé, qui ont été vécues. Avec les  images de « Courjumelle », je permets à chacun de renouer avec un passé qui trouve encore son écho dans le présent. Et surtout, c’est exactement la Sologne que je veux faire voir et revivre. Du beau, du vrai tout simplement.»

Deux regards sur la Sologne
On ne quitte pas la Sologne, on y reste même. A Cour-Cheverny, le second invité attendu en janvier n’est pas derrière la caméra mais sur les planches, prenant la lumière. Pascal Cabrera, professeur de vente au lycée La Providence à Blois, invite à son tour les spectateurs à découvrir cette fabuleuse région. Pour se faire, il se met dans la peau d’un truculent octogénaire. Nom de baptême : Eugène Marcassin. A la fois poète et conteur, est un éleveur moustachu à Saint-Viâtre qui tient un gîte rural et n’a pas sa langue dans la poche qu’il délie avec finesse et humour. «Mes beaux-parents sont solognots, j’ai beaucoup travaillé ma diction et mon parlé, j’ai fait des recherches et Eugène Marcassin est né, » explique Pascal Cabrera qui peaufine depuis quelques mois son show avec le metteur en scène loir-et-chérien, Sylvain Giraud. « Avec sa gouaille, il vante les mérites de notre belle région. Il a déjà vu des carpes de 2 mètres de long et des lumas gros comme ça ! Et attention, il est moderne. Il parle anglais et connaît les réseaux sociaux et même les applications pour aider ses copains à trouver l’amour ! » Sans oublier qu’il a mis au point un produit aphrodisiaque révolutionnaire, l’élixir taurin solognot, fabriqué avec des ingrédients du cru, soit des testicules de cerf, du sperme de taureau et des bouses de vaches… Pas de doutes, ces deux dates de divertissement à Cour-Cheverny fleureront bon le terroir !
E.R.

Représentations à la salle des fêtes de Cour-Cheverny :
– mercredi 17 janvier à 15h, projection du film « Courjumelle ». Prix d’entrée : 4€ pour les enfants, 8€ pour les adultes.
-vendredi 19 janvier à 20h, spectacle « Eugène Marcassin » de Pascal Cabrera suivi de la projection du film « Courjumelle ».
Prix d’entrée: 6€ pour les petits
et 12 € pour les grands.
Plus d’informations
au 02 54 79 25 99.