Darc n’a pas pris une ride


Quarante ans et frais comme un gardon. Le festival Darc a une nouvelle fois animé l’été, au rythme de ses concerts, mais aussi de ses stagiaires déambulant pendant quinze jours autour du site de Belle-Isle. Six cent cinquante stagiaires, venant de trente et un pays, emportent à leurs souliers un peu de la terre du Berry, c’est d’abord cela le Festival International de Danse. Ils apportent leur jeunesse dans les rues de Châteauroux et retournent dans leur pays avec une image dynamique de l’Indre. Cette année les stagiaires irakien, syrien ou égyptien ont pu laisser de côté leur quotidien en entrant dans la danse. Ils ont aussi témoigné de ce quotidien. A Darc on approfondit non seulement sa pratique de la danse, mais on peut même suivre des cours de conversation française pour profiter à plein de ces quinze jours.
Darc, c’est aussi les concerts de la place Voltaire. Cette année c’est Black M qui a attiré le plus de monde, avec 5.000 personnes sous le chapiteau, mais Bénabar ou Patrick Fiori ont eux aussi pu vérifier leur notoriété. L’impressionnante queue autour de Saint André pour accéder au Final des stagiaires a démontré que les Castelroussins vivaient à fond leur festival.