Démocratie associative à Vierzon : l’ANV se pose des questions


Loin de toute polémique, les dirigeants de la nouvelle association nautique vierzonnaise se demandent pourquoi le service des sports de la ville et les élus refusent de leur accorder un créneau d’utilisation de la piscine municipale. « On ne demande pas d’argent ni d’aides pharaoniques, simplement comme toute association, le droit d’utiliser le bassin de la piscine municipale afin que nos adhérents et surtout nos jeunes compétiteurs puissent pratiquer la natation dans le club de leur choix. La démocratie implique certaines règles et nous pensons ne pas être reconnus encore moins acceptés. C’est une forme de discrimination inacceptable et nous souhaitons rencontrer les élus afin qu’ils prennent conscience que nous sommes une association comme les autres qui a des droits et des devoirs. Nous sollicitons juste un créneau piscine et proposons celui qui dérange le moins : dimanche de 7h 30 à 9h. On porte le nom de Vierzon, la majorité des nageurs sont vierzonnais ; pourquoi ces obstacles et refus » ? La balle est dans le camp des élus qui manifestement devraient pouvoir résoudre ce problème tant la demande de l’ANV semble justifiée et surtout raisonnable. L’association conduit ses jeunes à Salbris le Samedi pour un entraînement en commun avec les nageurs Solognots ceci en bonne entente. Il serait vraiment navrant que, ce que nos voisins Salbrisiens accordent aux vierzonnais soit refusé par leur propre ville. En quelques mois d’existence, l’ANV obtient déjà de bons résultats puisqu’elle pointe à la 29e place du classement régional sur 82 ce qui, pour un début est largement prometteur. La vice présidente Gracia Briand compte sur la compréhension des élus car elle voit dans ces refus une atteinte à la démocratie associative locale. En conclusion, Messieurs et Mesdames les élus, un peu de bon sens afin que cette dimension associative vantée par tous soit vraiment ancrée dans un pluralisme positif. Faut-il être dans un club défini pour exister ? nous osons espérer que non bien évidemment…

J.F.