Emplois en sursis ou déjà condamnés


La situation de l’emploi dans l’Indre ne s’est pas améliorée pendant l’été. Après les 338 croix de Fenwall du printemps, symbolisant les annonces de licenciements de l’entreprise allemande, 115 ont été plantées sur le rond-point de la route d’Issoudun, face à la zone industrielle de Montierchaume. Soixante-quinze emplois y ont été supprimés, auxquels il faut ajouter les 40 postes appelés à disparaître à Issoudun. Deux centres logistiques du groupe Vivarte qui encaissent la suppression de 220 magasins de La Halle aux vêtement et La Halle aux Chaussures. N’oublions pas non plus les 116 salariés de Ceramics partis en vacances avec leur lettre de licenciement, victimes de la liquidation de leur entreprise, sacrifiée sur l’autel de la rentabilité malgré les promesses répétées de modernisation de leur propriétaire. On croise les doigts pour que les espoirs de reprise de F2R se concrétisent. La fonderie de Diors emploie près de cinq cents personnes. Placée en redressement judiciaire voici six mois, sa période d’observation s’achève fin septembre.