En bref, ces quinze derniers jours


François Cormier-Bouligeon sera candidat à Bourges
Beaucoup se posaient la question d’une possible candidature aux municipales du député LREM de la 1ère circonscription du Cher, François Cormier-Bouligeon. L’ancien directeur de cabinet du maire de Cosne-Cours-sur-Loire, ex-attaché parlementaire de Gaëtan Gorce (PS), un temps conseiller au développement économique et à l’engagement auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, et qui était adjoint du chef de cabinet d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, a d’ores et déjà levé le voile pour sa posture en mars prochain. Dans un quotidien départemental, il a fait part, récemment de sa volonté « d’y aller ».
Le moutard des Gibjoncs se veut le « candidat du rassemblement des compétences, des aptitudes et des loyautés dans l’intérêt supérieur de la ville » et vient de créer, dans le sillage de la liste Renaissance des européennes, un mouvement dénommé Bourges Renaissance de manière à sortir, un peu, de l’étiquette de la majorité présidentielle et afin de placer sa candidature « au-dessus des étiquettes »…

Le 90km/h bientôt de retour dans le Cher… mais pas partout
Le président du conseil départemental, Michel Autissier, s’était déclaré peu favorable à l’instauration du 80km/h sur les routes départementales dès le début de la proposition, l’an passé. Ce n’est pas l’annonce du Premier Ministre Édouard Philippe qui souhaite désormais « laisser la responsabilité de déroger ou non aux présidents des conseils départementaux » qui va vexer l’élu berrichon, bien au contraire. Cependant toutes les routes du Cher ne reviendront pas à leurs limitations d’avant juillet 2018. Les deux ex-nationales 20 et 76 devraient retrouver les 90km/h tout comme tous les axes importants. Autre certitude, les poids lourds ne devraient pas être concernés par ce retour en arrière et les limitations inférieures aux 80km/h le resteront … en toute logique ! Michel Autissier s’appuie sur les statistiques de ces derniers mois dans le département : « dans sept accidents mortels sur onze, les poids-lourds sont impliqués… »

Aucun Berrichon à Strasbourg
Deux candidats à gauche, un l’extrême-gauche. Deux candidats à droite, un à l’extrême-droite. Trois hommes. Trois femmes. Décidément le Cher avait décidé de faire dans la parité lors des dernières élections européennes. Certes ils n’étaient que six alors que 33 listes étaient en lice mais les Berrichons et Solognots du département avaient tout de même le choix. Dans le coin droit, culotte bleu et gants blancs, on avait la présidente de l’UDI du Cher, Anne-Lucie Clausse, en 58e position de la liste UDI de Jean-Claude Lagarde, Philippe Monnet (LR) 71e sur la liste LR de François-Xavier Bellamy et, complètement au bout, la Vierzonnaise ex-FN devenue les Patriotes, Martine Raimbault en 47e place de la liste de Florian Philippot. Dans le coin gauche, culotte rouge et gants noirs, on avait la conseillère départementale Delphine Piétu (PCF) 42e sur la liste PCF de Ian Brossat, le Berruyer Yannick Bedin (LFI) 66e sur la liste LFI de Manon Aubry et complètement au bout, le toujours présent représentant de Lutte Ouvrière Éric Bellet, 6e sur la liste LO de Nathalie Arthaud. Multiplication de listes oblige, et même si certain parti se gargarise de leurs résultats, aucun Berrichon ne prendra place dans l’hémicycle européen lors la prochaine ouverture des débats. Pas de voyage à Strasbourg ou à Bruxelles … ou alors juste pour manger une saucisse et des frites !
F.S.