Forêt urbaine aux Pijolins


En plaine conférence internationale sur le climat, la fameuse COP 21 dont on ne sait toujours pas sur quoi elle va aboutir, la ville de Bourges entame la plantation d’arbres dans le quarter des Pijolins dans le but de créer un corridor écologique (Forêt urbaine). Des petits plants viennent d’être mis en terre et vont couvrir naturellement la végétation. La plaine des Pijolins a été choisie pour accueillir 8000 arbres en boisement forestier et 2500 en arbrisseaux de lisière sur 8 ha de terrain. Une bande herbeuse de 10 m de large est prévue entre les habitations et la lisière forestière. En lisière, se sont une quinzaine d’essences qui ont été choisies soit 2168 plants à raison de 150 plants pour chaque essence. Ces végétaux ont une taille moyenne de 10 à 15cm et vont permettre entre autres, la nidification des oiseaux.  Ce sont des érables champêtres, des cognassiers, des noisetiers, des pommiers, des néfliers, des merisiers, pruniers, pruneliers, églantiers, sureau, cormier, alisier et viorme. En boisement, 8000 plants composent la sélection. En essences majoritaires, des végétaux de 20 à 30 m (chêne rouvre, charme, chêne pubescent. En essences secondaires, sapins de Nordmann, aulne, tilleul, chêne vert et robinier. En plus petite quantité, on trouvera du pin laricio, du prunelier, de l’hêtre. Le mois de novembre a été consacré aux plantations sur la parcelle de 6 ha. Dans la partie sud, entretenue par le service des espaces verts : 24959m2 et dans la partie agricole : 35454m2. Actuellement, de jeunes plants forestiers de 50 à 80cm de hauteur sont plantés, respectant une moyenne de 1250 plants par Ha. La superficie totale de plantation représente 60413 m2. Ce chantier coute 30000 euros. Les riverains vont ainsi avoir près de chez eux, une zone boisée qui va favoriser la migration des espèces et la recolonisation des milieux perturbés. Par cette implantation, la ville de Bourges anticipe l’application locale des schémas régionaux de cohérence écologique.
Jacques Feuillet