Jean-Luc Petitrenaud, en Sologne


« Le meilleur moment de l’amour,
c’est lorsque vous montez l’escalier ;
pour la cuisine, c’est pareil… »

GASTRONOMIE La curiosité n’est pas un vilain défaut. Le chroniqueur gastronomique a traîné ses guêtres et surtout son palais jusqu’à la porte de l’hôtel-restaurant gastronomique l’Orée des Chênes à la Ferté Saint-Aubin au mois de juin. Rencontre journalistiquement gustative.

Emilie Rencien

De gauche à droite, Patrick Chambaret, Jean-Luc Petitrenaud et Bernard Moncel.

Le coup de fourchette est inimitable. Accueilli en Sologne par un grand soleil estival, et aussi Benoît Aiglon, propriétaire de l’Orée des Chênes (Exeo promotion) ainsi que Patrick Chambaret, responsable commercial dudit site, Jean-Luc Petitrenaud n’a jamais sa langue dans la poche quand il s’agit de bonne chère. Et ça tombe bien car à la Ferté Saint-Aubin, à l’ombre des résineux qui concourent au charme ressourçant de l’Orée des Chênes (*), sur la route de Marcilly-en-Villette, donc, dans une ancienne fermette devenue complexe gastronomique de haut vol, le chef Romain Grasso a savamment fait danser les papilles du journaliste gastronomique, venu ici sous les conseils avisés d’un autre homme de médias, le parisien Bernard Moncel. « Je ne me lasse jamais de la découverte, je suis toujours en processus de curiosité, » confie Jean-Luc Petitrenaud, après un bon repas qui l’a repu. « Il n’existe pas de belle cuisine avec des produits maudits. Ici, à l’Orée des Chênes, c’est un joli coup de foudre. « Je mange bien, je dors bien et on s’amuse beaucoup », ça ressemble un peu à la carte postale qu’envoient les enfants à leurs parents en vacances. Je ne vais pas dire que la cuisine du chef Romain est originale car tout le monde revendique ça. C’est quelqu’un de très confiant, cela se sent dans ses assiettes ; il a beaucoup de fantaisie et j’apprécie ses produits extrêmement frais, d’un choix de première bourre. Et j’aime les créatifs comme Romain. C’est un sacré gamin des fourneaux ! Il est bien dans ses chaussures, dans son savoir. Le bien manger est une notion appartenant à notre culture. La table, c’est une dédicace, c’est montrer un peu de soi, glisser une tranche de son coeur. Selon Clémenceau, le meilleur moment de l’amour, c’est lorsque l’on monte l’escalier pour aller voir la dame ; la cuisine, c’est pareil : il faut savoir aiguiser son désir ! » La cuisine de Jean-Luc Petitenaud, elle, se trouve dans les bons mots qu’il couche sur le papier, qu’il s’agisse de son édito chaque samedi, dans les colonnes de La Montagne ou encore de son roman Les quatre saisons d’Emile et de Marcelle à paraître chez Flammarion à la rentrée, narrant l’histoire de ses parents. Vous restez sur votre faim ? Cette entrevue solognote avec Jean-Luc Petitrenaud, « aux petits oignons », est à déguster plus amplement dans les pages de notre Petit Solognot Magazine version été, à paraître en kiosques et dans toutes les bonnes librairies ce mois de juillet…

(*) 02 38 64 84 00

et www.loreedeschenes.com