La Chaussée-Saint-Victor : Quand il n’y a plus de joie, il y en a encore !


Le festival d’humour Les Joyeuseries s’est tenu du 3 au 5 mai dans la salle du Carroir. Cette seconde édition en appelle déjà une troisième, les 1er, 2 et 3 mai 2020.

Sur l’affiche cette année 2019, le mentaliste Viktor Vincent, la tournée du Point Virgule, l’imitateur Marc-Antoine Lebret et l’humoriste Jonathan Lambert. C’est ce dernier artiste que nous sommes allés voir samedi 4 mai en soirée, l’ayant interviewé quelques jours auparavant par téléphone. Alors, ce « Dictatour » ? Il s’agissait à la Chaussée-Saint-Victor de la dernière date en France de ce spectacle intitulé « Looking for Kim » qui palabre avec légèreté et à l’envi sur les dictateurs : Bokassa, Hitler, Pol Pot, et la saga des Kim dans le nord de la Corée, notamment. Kadhafi aussi avec une phrase qui se passe de commentaire, nous le citons : « la démocratie n’est jamais qu’une dictature de la majorité. » Via une poignée de vannes piquantes parfaitement senties et d’histoires vraies, Jonathan Lambert, qui aura au passage déjeuné au restaurant « Au rendez-vous des pêcheurs » à Blois, « dicte » le ton dès le début de son show dans lequel il apparaît sur des marches, veste militaire sur les épaules. Il raconte par exemple « N’avez-vous jamais remarqué que les chats pleurent tous Mao (Zedong). Bah si, ils font « Maow » ! Et comme le dit Michel Pokora … Maurice ? Mathilde ? Je ne saurai jamais à quoi correspond ce mystérieux M ! » Pas de temps mort, on rit du début à la fin avec Jonathan Lambert. Nous en aurons noté d’autres bien bonnes : « un cunnilingus sans moustache, c’est comme du Velcro sans scratch » ou « je suis payé 3 800 € ce soir et en kilos de fromages de chèvre de votre région » sans oublier « Bokassa a lancé le bon goût 30 ans avant Kim Kardashian ». Etc., etc. Jonathan Lambert fait le job et parvient à faire s’esclaffer aux éclats toute une salle en partant d’un sujet initialement difficile. En somme, une bonne soirée de rire qui en appelle d’autres. Laurent Baffie est ainsi d’ores et déjà annoncé sur cette même scène samedi 2 mai 2020 avec son nouveau seul-en-scène baptisé « Laurent Baffie se pose des questions ». Certains fans ne s’interrogeront sans aucun doute pas au moment d’acheter leur place.
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É. Rencien