La Fondation du Patrimoine labellise la restauration de bâtiments menacés de destruction


Les lauréats après la remise des subventions.

Le patrimoine, particulièrement rural, doit être plus que sauvegardé face aux menaces en tous genres qui le rongent depuis des décennies, et ce, à la suite de diverses raisons : coût des restaurations, abandon de biens familiaux à la suite d’indivisions ou de querelles internes, transfert de moyens financiers vers d’autres postes ou… autres causes.
La Fondation du patrimoine de Loir-et-Cher accompagne, depuis des années, toutes les bonnes volontés qui sont parties en croisade pour redonner vie et lustre à certains biens à sauvegarder d’urgence dans un certain respect de leurs passés.
La Fondation du Patrimoine intervient sous forme de labellisations décernées aux propriétaires privés ayant mené les travaux sur des biens non protégés au titre des monuments historiques.
La subvention versée s’élève de 1 à 5% du montant des travaux. Le Département de Loir-et-Cher apporte un appui fidèle et important aux actions de la Fondation et, depuis 2001, une subvention est attribuée à cet organisme privé et indépendant. Cette année, le montant en est de 21 850 euros.
Entouré de conseillers départementaux dont le sénateur Jean-Marie Janssens, de plusieurs maires, dont Catherine Lhéritier, présidente de l’association, et d’élus, Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental, a accueilli les 24 lauréats 2018, en présence de Annette Doire, déléguée départementale de la Fondation du Patrimoine, et Christian Bécart, délégué régional qui, ayant pris ses fonctions le 1er juin dernier, effectue la tournée de son secteur.
Dans notre secteur de diffusion, ont été labellisés 2018, en restaurations de maisons, Francine Carton et Étienne Cirode, de Chaumont-sur-Tharonne, ainsi que Laurence Jamet de Langon et Henriette Chabault de Montlivault.
Par ailleurs, la commune de Saint-Gervais-La-Forêt a été aidée, par souscription, pour la confection et l’installation d’une horloge, du même type que le modèle originel, sur le fronton de l’église.
Les orateurs ont souligné l’obligation, pour tous ceux qui le peuvent, de se pencher sur ces sauvegardes qui conservent un caractère aux bourgs et villes de notre département, en témoignages des talents des bâtisseurs des siècles précédents. Il convient d’entreprendre ces restaurations pour les locaux, mais aussi pour les visiteurs, car, avec l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher accueille 80% des touristes venus en région Centre-Val de Loire, soit plus de 5 millions de personnes. Et tous ne vont pas à Beauval admirer les pandas…
Jules Zérizer