Le pacte de responsabilité et de solidarité est-il bien utilisé dans l’Indre ?


Avant d’entrer en période de réserve, en raison de la campagne des élections sénatoriale Jerôme Gutton, préfet de l’Indre, a souhaité faire une piqure de rappel pour que les chefs d’entreprises profitent au maximum du pacte de responsabilité pour soutenir l’emploi. « C’est notre préoccupation de tous les jours, l’Etat est aux côtés de Zodiac, lorsqu’il investit, de Prodisal qui s’étend sur un deuxième site à Velles, de Barilla qui investit 30 millions d’euros à Montierchaume.»

Mais le représentant de l’Etat insiste sur le fait que le pacte est destiné à toutes les entreprises, y compris les toutes petites :«Cinq réunions ont été tenues pour faire passer l’information auprès des chef d’entreprises et des chambres consulaires. Cent soixante personnes ont pu bénéficier d’un contact utile. Je rappelle que pour le seul département de l’Indre, l’abaissement des charges sociales et l’allègement des charges fiscales représentent près de 4 millions d’euros.» Mais le recours au CICE n’a concerné que 641 dossiers pour l’Indre contre 11929 pour l’ensemble de la région Centre.

Le dispositif reste donc sous employé.
Dans le domaine des opportunités à ne pas négliger Jerôme Gutton rappelle qu’en 2015 pour tout salarié rémunéré au SMIC l’employeur ne paiera pas de charges, un allègement de l’ordre de 200€ par salarié (pour une entreprise de dix salariés au SMIC c’est une baisse du coût du travail de 4.000€ par an).
Autre opportunité pour tout salarié rémunéré entre 1 et 1,6 smic un allègement de 1,8 point des cotisations familles représente une économie de 300 à 500€ par an et par emploi. Là encore une simulation en direction d’une petite entreprise de 7 salariés dont cinq entrent dans le dispositif, l’allègement de la part patronale de charges sociales sera de l’ordre de 4074€

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Le contrat de génération en panne
Le contrat de génération qui consiste a embaucher un jeune qui prendra petit à petit l’a place d’un ancien qui quitte l’entreprise n’est pas assez utilisé dans l’Indre. Le préfet souhaite une progression plus rapide de ce dispositif qui peut pérenniser l’emploi, à la différence du contrat aidé qui n’a pas vocation, lui à être pérennisé même s’il est important dans une période où la luttte contre le chômage n’est pas facile. « L’Etat prend en charge 35% du coût d’un emploi d’avenir dans le secteur marchand, je souhaite davantage l’utiliser dans les quartiers. J’aimerais également faire mieux dans les collectivités où la prise en charge par l’Etat atteint 75%. Il s’agit là d’un gisement encore possible dans l’Indre.»