L’École de la deuxième chance cherche des partenaires


L’Ecole de la deuxième chance (E2C) de Blois, organisait le 9 février son deuxième « Petit-déjeuner de l’E2C » pour permettre aux entreprises et associations de découvrir l’école et les problématiques auxquelles elle répond.

Tous les trois mois, l’Ecole de la deuxième chance (E2C) de Blois propose un petit-déjeuner afin de présenter le dispositif à des entreprises et associations qui souhaitent en savoir plus sur son fonctionnement afin d’établir d’éventuels partenariats. Le 9 février, une vingtaine de personnes était présente parmi lesquelles se trouvaient un responsable de Pôle emploi, des responsables des ressources humaines d’entreprises, un professeur de lycée et de nombreux représentants d’associations. Le directeur de l’E2C, Bruno Libault, et Karine Fayolle, responsable de l’E2C de Blois ont présenté l’école avec leur équipe et échangé ensuite avec les personnes présentes. Objectifs : faire connaître le dispositif, la problématique de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes sans diplôme, ainsi que la réponse qu’y apporte l’E2C. Ainsi, les différentes organisations peuvent mieux appréhender l’intérêt de la démarche et éventuellement établir un partenariat avec l’école.

76 jeunes par an

Le réseau E2C compte 46 écoles en France. A Blois, elle a ouvert en 2014 et accueille 76 jeunes par an en entrée et sortie permanente. En effet, des réunions d’information collective sont organisées régulièrement pour permettre d’intégrer le dispositif à différents moments de l’année. La date d’entrée est donc définie mais la sortie s’effectue selon le projet professionnel du jeune. « Le parcours moyen des stagiaires est de six mois », précise Karine Fayolle. L’E2C aide des jeunes de 18 à 25 ans demandeurs d’emploi, sans qualification et sortis du système scolaire depuis au moins un an, à s’insérer professionnellement et socialement pour décrocher un emploi. « Les jeunes bénéficient d’un parcours individualisé pour les aider au mieux à progresser », précise Bruno Libault. Ils sont en alternance deux semaines en entreprise et trois semaines à l’E2C où ils ont des remises à niveau en français, mathématiques, informatique, anglais mais aussi du théâtre et du sport. « Les stagiaires valident des compétences à l’école et en entreprise », souligne Karine Fayolle. Par ailleurs, de nombreuses visites d’entreprises sont organisées, ils participent à des projets citoyens comme le Téléthon et partagent des moments de convivialité. « On travaille sur l’insertion professionnelle, sociale et citoyenne avec les stagiaires pour leur montrer que même sans diplôme, ils peuvent apporter quelque chose aux autres. C’est un nouveau départ, une remise en confiance pour faire émerger leur projet professionnel », ajoute Bruno Libault. Dans cet optique, l’E2C cherche à nouer des partenariats, notamment pour que des professionnels viennent expliquer leur métier aux jeunes afin de les aider à se projeter mais aussi pour leur proposer des stages en entreprise. Par ailleurs, l’école est financée par l’Etat, le conseil régional et les entreprises avec la taxe d’apprentissage, mais elle a toujours besoin de donateurs.

Plus de renseignements :
www.e2c-tours.org

Chloé Cartier-Santino