Loir-et-Cher : Optimisme à la CCI , malgré la morosité…


Un vent d’optimisme soufflait sur la dernière assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Loir-et-Cher (CCI 41), sous la présidence de Marie-Noëlle Amiot, plus prête que jamais à mobiliser ses troupes, avec son équipe, et à faire retrouver à la CCI 41 et ses clients, la compétitivité économique dans tous les domaines.
Avec une inflation de +6%, sans espoirs de chute, la situation sera tendue jusqu’à la fin de l’année au minimum et même si certains secteurs s’en sortent, dont le tourisme, il y a des craintes à avoir ailleurs. Les défaillances d’entreprises repartent à la hausse en ce premier semestre 2023 avec un chiffre déjà équivalent et proche de 100 à celui de 2022, dans sa globalité. L’instabilité est de mise. « Il faut être, plus que jamais, prudent. Il nous faut garder le moral, faire face, diversifier nos activités, positiver et, surtout, travailler, de plus en plus, ensemble» a lancé, vaillamment, la présidente qui a donné les résultats de l’enquête du réseau des Chambres de commerce, assez positifs dans l’ensemble, avant de rappeler les principales réunions et les événements forts inscrits pour les prochains mois sur l’agenda de la collectivité consulaire, «car on y aura toujours quelques leçons à apprendre et à retenir, au fil du programme étoffé et aussi chargé que varié». Une convention de partenariat a, alors, été signée entre Nicolas André, directeur de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-Nouan et Marie-Noëlle Amiot. Cette convention vise à développer les relations d’EDF et de la filière nucléaire avec le monde économique et l’attractivité d’EDF dans le Loir-et-Cher. Elle doit conduire, plus particulièrement, à l’augmentation des commandes locales en renforcement du recours à la sous-traitance locale et à la mise en relation avec de nouveaux fournisseurs. Puis, l’invité de la soirée, Pierre Bezbakh, maître de conférences honoraire en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine, est intervenu sur l’inflation en général et ses principales causes pour tenter de savoir à qui elle profite, en fait, et les principaux effets qu’elle dégage, en général dès qu’elle se met en route, sans bien savoir jusqu’où elle ira, avec un risque de perdurer…. Remontant au 3ème siècle, pour arriver à Raymond Barre, et à ce premier trimestre 2023, le conférencier a tenté de faire passer un message «quasi-inaudible» de la part de la majorité des présents à cette réunion car son cours trop professoral, magistral et académique s’adressait plus à de jeunes bacheliers tout juste promus ou entrant, à peine, dans la vie active des affaires qu’à des chefs d’entreprises dynamiques et rompus à la réalité économique de tous les jours dans leurs propres maisons, sur le terrain. Dommage.
Jules Zérizer