Loiret : urgences climatique et sociale, ensemble pour relever le défi !


L’Université des développeurs du Centre-Val de Loire tenait sa réunion de rentrée la semaine dernière à Orléans, avec pour thème central la transition énergétique dans les entreprises. 

L’université compte près de 400 adhérents (techniciens et élus) sur l’ensemble des territoires de la Région. « C’est une véritable communauté, explique Mohamed Amjahdi, directeur de l’ADEME, qui aborde au fil de l’année des problématiques communes ». Cette université de rentrée, organisée conjointement par l’agence régionale Dev’up, traite de la question du développement durable, et donc de la perspective de l’impact économique qu’elle aura sans aucun doute sur le fonctionnement des entreprises. « Il faut qu’elles intègrent cette priorité dans leur développement, et soient convaincus des retombées positives en terme d’image, de compétitivité et d’économie, insiste le président de Région, François Bonneau. La préservation de l’environnement doit être un moteur de développement ».  Cela passe entre autre par les approvisionnements, pour qu’elles dépensent moins, soient plus vertueuses, et prennent la dimension de l’économie dans sa globalité. « Ce n’est pas moins de développement, c’est mieux de développement », ajoute F. Bonneau. Durant cette journée, les ateliers ont traité de récupération des déchets industriels, les matériaux biosourcés, les piliers de l’économie circulaires et de la géothermie pour alternative. 

Appel à manifestation d’intérêt

Une dizaine de projets ont été portés en 2019, souvent par des agriculteurs pour la méthanisation, les plateformes BTP, le recyclage de pièces de 2 roues, et même des matelas, pour une deuxième ou une troisième vie des mousses polyuréthane et des aciers. De nombreuses entreprises se sont déjà saisie de la question. Reste à faire en sorte que l’ensemble suive l’exemple.  Un appel national à manifestation d’intérêt va être engagé dans les prochaines semaines, par l’ADEME pour que les entreprises du territoire s’investissent et profitent des aides financières locales. Au total, 200 M€ seront répartis selon la dynamique des régions et donc de leurs entreprises. 

Stéphane de Laage