Opérations de contrôles dans les magasins


Julie Quéré-Belhadj, chef de service CCRF de la DDCSPP 41, contrôle l’étiquetage des guirlandes lumineuses et projecteurs laser.

En cette fin d’année, les achats de produits festifs augmentent et la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) du Loir-et-Cher renforce ses contrôles pour s’assurer de la sécurité des produits vendus.
Contrôle des jouets, des guirlandes électriques et autres décorations, de l’origine des sapins de Noël, des produits alimentaires ou encore des offres promotionnelles, les services Concurrence, consommation et répression des fraudes (CCRF) et Sécurité sanitaire de l’alimentation (SSA) de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations du Loir-et-Cher (DDCSPP 41) contrôlent tous les stades de commercialisation, de la production à la distribution mais aussi les marchés de Noël ou encore les services de restauration et traiteurs. Dans le cadre de son « opération de fin d’année », pilotée par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) au niveau national, la DDCSPP 41 multiplie les contrôles avec huit enquêteurs présents sur le terrain depuis le 8 novembre et jusqu’à mi-janvier. Ce mardi 5 décembre, Julie Quéré-Belhadj, chef de service CCRF de la DDCSPP 41, contrôle un magasin de décoration à Vineuil, accompagnée par Madeleine Durand, inspectrice CCRF. L’enquêtrice vérifie d’abord des guirlandes lumineuses. « Depuis que les ampoules à led sont utilisées, le risque d’incendie est limité, mais il faut vérifier le chargeur ». L’étiquette est donc passée au crible, de même pour les informations sur les boîtes de projecteurs laser pour qui nécessite une attention particulière. « Il y a des risques de lésion oculaires et de la peau à partir de certains niveaux de projection ». Concernant les sapins artificiels, ce sont les embouts métalliques au niveau des branches qui sont vérifiés. « Ils doivent être retournés pour ne pas blesser quelqu’un », précise Julie Quéré-Belhadj. Dans cette enseigne, tout est en règle, mais en cas de problème, le produit est prélevé, mis sous scellé, puis envoyé dans un laboratoire spécialisé pour être analysé. « Nous pouvons vérifier la sécurité d’un jouet, détecter des contaminants, la sécurité d’un produit électrique », précise l’enquêtrice avant d’ajouter : « Notre but est de prévenir d’un danger le consommateur en retirant les produits des rayons ou en les rappelant grâce à leur numéro de lot ». Cependant, les infractions les plus courantes concernent les informations aux consommateurs à travers l’étiquetage. En effet, l’aspect loyauté du consommateur est également surveillé. « Je vérifie que les produits mentionnés dans le catalogue sont bien disponibles en magasin », explique Madeleine Durand. Si ce n’est pas le cas, le commerçant doit être en mesure de commander le produit ou d’en fournir un similaire à son client, au même tarif que celui indiqué sur le catalogue.
Chloé Cartier-Santino