Pascal Blanc veut éviter la tutelle


En cette rentrée des classes, les politiques reviennent sur le devant de la scène. Les vacances sont terminées. Les chantiers peuvent reprendre ou se terminer comme la salle du Prado … Du côté de la municipalité de Bourges après une trêve estivale que certains Berruyers ont trouvé longuette, c’est le maire Pascal Blanc qui est monté au créneau pour expliquer à nos confrères du Berry Républicain tous les problèmes auxquels il se trouve confronté. Et du coup on apprend que la ville de Bourges est en train de l’échapper belle. Selon l’édile local la fermeture de la piscine de Robinson entre dans un ensemble de mesures qui visent à réduire l’endettement municipal. Quelques âmes sensibles se demandaient bien quelle mouche avait piqué le maire de Bourges pour réduire de manière drastique les dépenses de la ville de Bourges. C’est la faute au gouvernement explique l’élu. Sauf que la baisse de la dotation d’état était déjà programmée, et débutée, bien avant l’arrivée de Pascal Blanc aux affaires. L’opposition à son prédécesseur, avait dénoncé en son temps, cette réduction. Tout le monde savait aussi que cette diminution allait s’accélérer au fil des ans. Ce que Pascal Blanc n’avait pas pensé c’est que cela aller impacter autant le fonctionnement de la ville. De fait la situation financière est semble-t-il délicate. Le premier magistrat de la vile de Bourges parle même de ces restrictions budgétaires pour éviter «une mise sous tutelle». Il ajoute qu’il envisage aussi «d’autres mesures impopulaires, avec des annonces d’économie ou d’augmentation de recettes.». En attendant les résultats de l’audit demandé par le maire, dont il n’attend rien d’autre que la confirmation que la situation est grave mais pas désespérée, il faut donc s’attendre à quelques annonces, entre fin de gratuité et augmentation de tarifs, qui vont faire plaisir aux habitants de la première ville du Cher. En contre partie les manifestations populaires telles que la course de caisses à savon et l’Urban Trail seront probablement renouvelées l’an prochain.