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Rue Jean-Jaurès le passage du cortège a laissé quelques traces sur la permanence du député.

Le mouvement du 22 mars
Le jeu de mots était inévitable pour qui a connu Mai 68. Ce n’est probablement pas en hommage aux étudiants de Nanterre que la CGT, la CFDT, FO et les autres fédérations syndicales avaient invité leurs militants à manifester. Dans le cortège justement on retrouvait bon nombre d’anciens soixante huitards puisque les retraités ont quelques griefs vis à vis des réformes du gouvernement Macron.
Les 1500 manifestants ont inversé leur sens de circulation au départ de la place de la République démarrant leur défilé en passant par la rue Jean-Jaurès qui accueille la permanence du député En Marche de l’Indre. Nombre d’entre eux n’ont pas saisi cette subtilité mais la devanture de la permanence de François Jolivet s’est tout de même retrouvée ornée d’un certain nombre d’autocollants au terme du passage du cortège. Lycéens, fonctionnaires, cheminots et retraités ont poursuivi leur cheminement pour terminer leur manifestation aux abords, passablement bouleversés par les travaux, de la préfecture.


Didier Giovannini et Bernard Conscience ont eu trois mois pour assurer la passation de pouvoir d’un directeur territorial à l’autre.

Didier Giovannini en mode basse tension
L’affluence et la diversité des publics présents dans la salle polyvalente de Belle-Isle pour le pot de départ en retraite de Didier Giovannini témoignaient des liens qu’avait su tisser le directeur territorial d’Enedis au cours des quatre années passées dans l’Indre.
Il faut dire que lorsque l’on est cadre supérieur chez le distributeur d’électricité il faut savoir aller au devant de nouveaux interlocuteurs et ne pas avoir peur des déménagements…
Douai, Fécamp, Rouen, Rennes, Paris, Lyon avaient notamment vu passer l’ingénieur qui a exercé un nombre étonnant de métiers différents en quarante années de carrière. L’Indre lui avait bien plu, mais c’est dans une maison qu’il a fait construire près d’Avignon qu’il passera la prochaine étape de son existence. Bernard Conscience, présent depuis trois mois dans l’Indre où il revient après avoir lui aussi sillonné la France (métropolitaine et d’outre- mer) lui succèdera à la fin du mois.


De plus en plus de demandes pour la construction bois.

Toit toit mon toit
Le salon de l’Habitat, comme les feuilles sur les branches, marque le retour du printemps. La bulle de Belle Isle affichait une nouvelle fois complet. Le public trop heureux de profiter du soleil et de température plus raisonnable est venu s’enquérir des dernières nouveautés. Et elles ne manquent pas puisque les constructeurs, après s’être pliés aux normes des économies d’énergie, vont devoir proposer, à partir de 2020, des maisons à énergie positive.
Une aubaine pour Homes Eco. Le constructeur dolchardien de maisons en bois est un habitué du salon. Il y touche les jeunes aux préoccupations environnementales, qui rêvent de construire leur première maison, et les anciens tentés par une extension pour disposer d’une pièce chaleureuse, en accès direct sur leur jardin.


Philippe Dessertine, un orateur brillant, drôle et finalement optimiste.

Quand Dessertine vulgarise l’économie
Les résultats 2017 du Crédit Agricole Centre Ouest sont excellents, Bruno Tardieu, son président et Michel Ganzin, son directeur, se sont plu à le souligner au terme de l’assemblée générale. Michel Ganzin centra d’ailleurs son allocution sur les mérites comparés des banques traditionnelles et des banques en ligne. Il démontra, preuves scientifiques à l’appui, que le cerveau s’accommodait mieux du service rendu par les premières.
Et puisqu’ils faisaient appel à l’intelligence de leur public, les responsables du CRCO leur ont proposé deux heures de fonctionnement d’un cerveau brillant : celui de Philippe Dessertine, professeur d’économie et vulgarisateur génial qui a capté l’attention de son public, ravi de comprendre enfin le fonctionnement de l’économie mondialisée. Rassuré aussi puisque l’orateur lui assura que Châteauroux était bien l’endroit où pouvait se développer l’économie de demain avec le déclenchement de la quatrième révolution industrielle.
Pierre Belsoeur