Quoi de neuf depuis 15 jours dans le Cher


Plus de 100 communes du Cher sortent des zones de revitalisation rurales

Le JORF n°0075 (Journal Officiel de la République Française) est paru à la fin du mois dernier et la version initiale du texte, en attendant la version du 1er juillet, a reformulé les différentes frontières du zonage qui permettent à des communes de bénéficier d’avantages fiscaux. Si en 2014, près de 240 communes du département étaient incluses dans le dispositif, la nouvelle liste des villages qui peuvent prétendre à ces soutiens a diminué de près de la moitié avec 106 communes qui n’entrent plus dans le système. Cela représente aussi plus d’un tiers d’habitants en moins concerné par les éventuels aides aux créations d’activité artisanale, de reprise d’activité commerciale et autres. Les finalisations de communautés de communes, entre autres, font que certains villes sortent ainsi des critères de base. Pour le président du conseil départemental, Michel Autissier, le Cher est l’un des départements les plus touchés par ce nouveau découpage. 


François Bonneau en visite chez Pillivuyt

Si ce n’est que l’an prochain que l’entreprise Pillivuyt, à Mehun-sur-Yèvre, atteindra ses 200 ans, c’est au début du mois que François Bonneau et plusieurs élus de la région Centre-Val de Loire sont venus visiter l’usine où est perpétué la tradition porcelainière en Berry. Les élus ont, outre la visite, participé à quelques opérations techniques. Tandis que le président de région s’est essayé à la dépose de décor sur assiette, Agnès Sinsoulier-Bigot, la vice-présidente déléguée à la Culture, a même pu l’assister dans une tâche d’émaillage. L’entreprise, reconnue «Entreprise du patrimoine vivant», fêtera son bicentenaire l’année prochaine, elle continue toujours d’innover et bénéficie d’une aide du conseil régional de 170 000 euros sur deux ans pour dynamiser son réseau commercial. D’ailleurs, dans ce domaine, l’entreprise va lancer plusieurs concepts innovateurs. Par exemple, avant la fin de l’année, un magasin mobile, sous la forme d’un camion devrait sillonner la France et pourrait même se rendre à l’étranger. Autre solution avancée, la création de magasins éphémères, comme rue Moyenne en décembre dernier.


Le Printemps de Bourges a débuté ce mardi

L’édition 41 du Printemps de Bourges  a débuté en ce début de semaine. Des concerts à profusion durant les cinq jours de musique et de spectacles berruyers mais aussi une grosse programmation pour le festival Off, dans les bars et les places publiques. Il suffira de quelques rayons de soleil pour que ce quarantième anniversaire soit un bel et bon millésime. Par contre les retardataires dans l’achat de billets en seront quitte pour une simple balade sur le site de Séraucourt et les allées de Merguez-Street : bon nombre de soirées étaient annoncées à guichets fermés depuis plusieurs semaines comme celle qui regroupe Jain, Vianney, Boulevards des Airs et Laura Cahen, les deux concerts de Delphine De Vigan et La Grande Sophie, celle avec Magid Cherfi (Zebda), Gaël Fay et Petit Pays, celle de Julie et Camille Berthollet, ou encore Albin de la Simone et Lady Sir. Pour la clôture avec Keblack et soprano, ce n’est pas encore bouclé, qu’on se le dise … Et, pour ceux qui aime la musique et veulent découvrir plutôt que de rester dans le pré-maché, on vous conseille les scènes des inouïs, et celle des grandes écoles. On est parfois très agréablement surpris par nos futurs élites intellectuelles !


Le maillage du territoire en bornes de recharges électrique se poursuit 

Avec une centaine de bornes de recharge pour véhicules électriques installées d’ici fin 2017 dans le département du Cher, Ecar 18 constitue un projet exemplaire, soit une borne tous les
20 km. Pascal Blanc président de Bourges Plus et Aymar de Germay vice président et président du syndicat départemental d’énergie du Cher (SDE18) inauguraient la nouvelle borne de recharge pour véhicule installée au Pré Doulet qui poursuit le déploiement des bornes sur tout le territoire représentant un investissement total de 700 000 euros financé pour moitié par l’Etat, 30% par le syndicat, 10% par le département et 10% par les collectivités. Aymar de Germay rappelait l’ambition d’un tel projet : « cette initiative compte parmi les plus ambitieuses menée actuellement au niveau national. Aussi, sommes nous fiers d’engager notre département sur la voie d’un mode de déplacement respectueux de l’environnement… » L’électro-mobilité est devenue projet innovant au service de l’environnement et pour inciter les Berrichons à investir dans un véhicule électrique.