Quoi de neuf depuis 15 jours dans l’Indre par Par Pierre Belsoeur


Crédit photos : Berrichonne football.

La Berrichonne de retour en ligue 2

Grâce à sa victoire vendredi dernier face Lyon-Duchère (0-2) et au revers dans le même temps de Dunkerque à Quevilly (2-0), La Berrichonne est assurée de remonter en ligue 2 la saison prochaine. Après avoir quittée la ligue 2, il y a deux ans, les hommes d’Olivier Saragaglia peuvent être contents de leur saison qui aura malgré tout été faite de hauts et de bas. On se rappellera leur bon parcours en coupes, avec une élimination en 16e de finale de coupe de la Ligue contre Bordeaux et en coupe de France contre Lorient, mais l’année aura aussi été marquée par deux défaites sévères à domicile contre Epinal (0-5) et Paris FC (0-5). Début avril, le club avait également dû faire face à la mise à pied de l’entraîneur Michel Estevan. C’est finalement sous de bonnes auspices que se termine cette année.


Amber Gray (au premier plan) n’est pas blessée, l’Américaine termine ses étirements. Elle a été une nouvelle fois décisive face à Monaco.

Les filles du Poinçonnet au paradis

Il ne faut certes pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais les basketteuses du Poinçonnet ont un pied et demi en première division depuis leur victoire sur Monaco. Elles ont à coup sûr fait passer une très grande soirée à leurs supporteurs en arrachant à l’énergie une victoire face à des adversaires qui avaient dominé toutes les équipes de deuxième division et balayé des formations de l’étage au-dessus. Le gymnase de la Forêt plein à craquer a chaviré face à la détermination à la technique au cœur de ses basketteuses. Elles paraissaient vouées au sort de la fameuse chèvre de monsieur Seguin, mais elles n’ont pas cédé au terme du quatrième quart temps, obtenant avec un brin de réussite, la récompense de leurs efforts. Avec deux victoires et un match à domicile contre les filles de Martigues, qu’elles ont écrasées sur leurs terres, Le Poinçonnet va faire la fête le 20 mai. Yann Cabioc’h leur entraineur comptera une accession de plus sur son CV. Elles pouvaient bien laisser les Monégasques sauver l’honneur sur leur rocher.


Christophe Miossec n’en fait pas des tonnes, on vient écouter se mots et se laisser porter par une musique qui balance bien.

Berry-Lait s’embourgeoise, et c’est bien

Edition après édition, les festivaliers qui reviennent à Berry-Lait apprécient un festival de mieux en mieux organisé : des stands à l’esthétique soignée, un accueil chaleureux et cette année, un barnum pour abriter le public devant la grande scène. Parce que, le vent glacial balayant la poussière, ça faisait esprit pionnier les premières années, quand il s’agissait de pogoter au rythme du rock sauvage, mais pour apprécier la musique et la voix de Miossec il faut un peu de confort. Les chaises et ce coupe vent suffisaient pour passer une heure et demie à saisir les mots de Miossec émergeant d’un accompagnement de qualité, avec la belle et spectaculaire Mirabelle Gilis au violon et l’étonnant guitariste Leander Lyons, en particulier dans un duo avec Miossec.
Cinq cents spectateurs à cette deuxième soirée, après les deux cents de la soirée d’ouverture, l’orientation chanson française est donc payante. Rendez-vous en 2018.


Alexandre Rizzotto, 24 ans, passionné par l’élaboration des boissons alcoolisées et amoureux du Berry.

Le talent reconnu d’un Issoldunois

Tout va bien pour Alexandre Rizzotto. « La Capricieuse, Crème du Berry » était l’invitée d’honneur de la présentation du millésime 2016, juste après avoir été distinguée « Talent du terroir », un concours organisé par le Crédit Agricole Centre Ouest.

Ce tout jeune homme a fondé son entreprise à vingt et un ans en mettant au point une vodka qui a fait son trou sur le marché national. Sa deuxième idée est complètement originale : créer une liqueur célébrant le Berry à base de lait de chèvre.

Elle titre 17e et peut-être consommée comme liqueur, mais aussi utilisée en gastronomie. La Capricieuse existe en version naturelle mais aussi avec des notes mentholées. Cette crème alcoolisée est commercialisée en vente directe, Alexandre et son associé sont présents dans nombre de salons gastronomiques, mais on la trouve aussi chez les cavistes, dans les épiceries fines, des restaurants et dans les offices de tourisme bien entendu, dans le rayon « Made in Berry ».