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Le reliquaire d’Anne de Bretagne a été retrouvé
L’objet précieux avait été dérobé samedi 14 avril au musée Dobrée de Nantes, ville natale de la reine de France. À la mort de la reine, en 1514, son cœur fut placé dans cette boîte ovale en or et déposé au couvent des Carmes, à Nantes. Son corps fut en revanche enterré à Saint-Denis, lieu de rassemblement des sépultures royales.  « C’est un objet d’une valeur inestimable, mais qui n’a aucun rapport avec son poids en or », explique Élisabeth Latrémolière, conservatrice du patrimoine et directrice du Château de Blois. En clair, s’il s’agit d’une « pièce d’orfèvrerie exceptionnelle », d’environ 400 grammes, ce qui représenterait à peine quelques milliers d’euros à la revente. C’est l’intérêt historique et la dimension patrimoniale qui en fait un objet d’une valeur immatérielle immense, continue la directrice. C’est ce décalage qui provoque un choc émotionnel ». D’autant plus que l’objet d’une quinzaine de centimètres est le seul reliquaire de ce type à avoir été sauvé de la fonte et de la dégradation après la Révolution. Y a-t-il eu une défaillance en matière de sécurité ? C’est ce que l’enquête visera aussi à déterminer. Mme Latremolière rappelle les conditions draconiennes exigées lors de l’exposition de cette pièce remarquable en 2014 au château de Blois dans le cadre du 500e anniversaire de la mort d’Anne de Bretagne. « Escorte policière armée lors de son transfert au château, vitrine et salle d’exposition sous alarme et surveillance d’un agent 24h/24. Nous avions mis toutes les conditions de sécurité pour que le reliquaire soit alors exposé en toute sécurité. » En tout cas, la bonne nouvelle est que ce coeur bat toujours. Il a en effet été retrouvé samedi 21 avril près de Saint-Nazaire et deux hommes d’une vingtaine d’années ont été mis en examen.


Dans le département, des femmes modernes,
et au volant de surcroît !

Crédit Alex Tharreau

Terminé le temps où les femmes étaient reléguées au rôle de copilote ! A la fois sportif et élégant, le Rallye des Princesses Richard Mille est devenu en 19 ans un rendez- vous incontournable du sport automobile au féminin. Il s’agit d’un rallye de régularité en voitures anciennes qui se déroule en cinq étapes entre Paris et Biarritz, créé et lancé par Viviane Zaniroli en septembre 2000, et qui suit un parcours élaboré par Patrick Zaniroli, illustre pilote de rallye-raid et organisateur pendant 12 ans du Paris Dakar. Des étapes qui traversent des paysages spectaculaires pour s’achever sur les bords de l’Atlantique. Les concurrentes doivent respecter une moyenne et des heures de passage. Le départ aura lieu dimanche 3 juin place Vendôme à Paris, à partir de 8 h 30. Et aussi, ce rallye, qui compte cette année 180 participantes et 92 équipages, passera par la région Centre-Val de Loire : le 3 juin entre 11 h 45 et 15 heures, les Princesses déjeuneront dans le Loiret, au château de Champvallins de Sandillon, puis entre 16h et 18h, elles clôtureront leur journée dans le Loir-et-Cher, aux Jardins, hôtel du zoo de Beauval. Plus d’informations sur www.zaniroli.com/rallye-des-princesses.


En Région, l’ouverture d’un CFA agroalimentaire confirmée


C’était dans les tuyaux depuis la session budgétaire du 21 décembre dernier : le Centre-Val de Loire va se doter d’un Centre de formation pour apprentis (CFA) spécialisé dans l’agroalimentaire. Une décision très attendue par la filière, qui pèse 327 entreprises et presque 12 000 employés dans les six départements de la région. Une signature conjointe entre François Bonneau, président de région, et Manuel Machado directeur de ce nouveau CFA, jeudi 12 avril dernier, lors du 4e Forum régional de l’Alimentaire qui s’est déroulé à Orléans au Centre de conférences. Soit trois formations « hors les murs », distillées par l’Institut de formation régional de l’industrie agroalimentaire (IFRIA, nom de ce CFA) : ce sont les formations et les outils qui se déplaceront, directement dans les CFA existant ou dans les entreprises du secteur, pour former des conducteurs de ligne, des pilotes de ligne de production et des techniciens de maintenance. La Région financera à hauteur de 30 000 € la première année un CFA qui coûtera au total 450 000 €. 500 apprentis par an devraient suivre l’une de ces trois formations pour faire face à la forte demande de la filière, en raison – entre autres – de prochains départs à la retraite de salariés du secteur.
ARP, Emilie Rencien et Frédéric Sabourin