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Mai 68 dans l’Indre, le livre de Bruno Mascle, aux éditions La Bouinotte.

L’Envolée des Livres voit rouge
Trop forts les organisateurs de l’Envolée des Livres 2018. Ils sont allés jusqu’à créer un décor Mai 68 pour célébrer le cinquantenaire de la révolte, d’abord intellectuelle. Chaussées dépavées, pavés justement à disposition des lanceurs potentiels, les plus de 65 ans retrouvaient leur jeunesse en tentant d’atteindre les Cordeliers. Ce sont évidemment les travaux lancés depuis plus de six mois autour du vénérable édifice qui étaient la cause de cet accès pour le moins compliqué, mais l’intérieur aussi évoquait les souvenirs de mai. A côté des oeuvres des deux vedettes du salon, de vrais écrivains cette année: (Jean Teulé et Alice Zeniter, Goncourt des lycéens en novembre dernier), c’est l’ouvrage de Bruno Mascle «Mai 68 dans l’Indre» qui tenait la vedette sur le stand de La Bouinotte. Le journaliste de la Nouvelle République avait déjà fouillé les archives pour évoquer la présence des Américains à Châteauroux, il récidive pour mêler documents d’archives et témoignages de ceux qui ont vécu un mai 68, des salariés essentiellement puisque l’Indre ne comptait pas d’antennes universitaires à cette époque.


Bernard Hinault a quité ASO, mais reste l’ambassadeur du Tour de l’Avenir. Il était présent (au côté du président Descout) à cette présentation nationale de l’épreuve.

L’Indre au cœur du Tour de l’Avenir
Alpes Vélo, qui organise depuis plusieurs années le Tour de l’Avenir pour Amaury Sport Organisation (Le Tour de France, Le Dakar, etc…) avait choisi Châteauroux pour faire la présentation national de la 55e édition du Tour de l’Avenir qui partira de Bretagne le 17 août pour s’achever dans les Alpes au terme de la dernière des dix étapes le 26 août. Pourquoi l’Indre ? D’abord parce que le département est au centre de l’épreuve, ce qui était le plus simple pour rassembler les représentants des villes étapes. Ensuite l’épreuve animera l’Indre les 21 et 22 août. C’est à Levroux que sera jugée l’arrivée de la quatrième étape qui partira de Beaugency, traversera le Cher et entrera par Vatan dans l’Indre, un clin d’oeil à Yves Fouquet l’ami d’ASO qui avait accueilli le Tour dans sa commune. Le lendemain les coureurs repartiront du Blanc et passeront dans quatorze communes du département avant de la quitter par Sainte-Sévère (et son célèbre facteur cycliste) et Urciers pour une arrivée jugée à Cérilly (Allier).


Michel Prévost président du Conservatoire des espaces naturels, Christiane Geneste et Michel Blondeau dans «leur» parc des Chénevières.

Médaille en chocolat pour les Chènevières
On ne peut pas dire que l’Association des Maires de France se soit ruinée pour organiser le «Grand Prix Milieux Humides et Urbanisme 2017.» Christiane Geneste: «Il n’y avait rien à gagner, on n’a pas pris en charge nos frais de déplacements.» Mais rien ne peut entamer la satisfaction de l’adjointe de Michel Blondeau, chargée de l’environnement. Les Déolois y sont allés sur la pointe des pieds, même si Virginie, l’employée municipale chargée de l’Ecoparc, avait monté un dossier «canon» et à l’arrivée ils se retrouvent Coup de cœur du jury.
Pour les Déolois c’est la récompense de trente années d’actions pour réhabiliter une zone humide devenue, depuis la fin des années 50, un dépotoir. Le jury ne pouvait effectivement pas rester insensible au sauvetage d’un site remarquable que la population de l’agglomération de Châteauroux est en train de se réapproprier. Le diplôme sera en bonne place sur les panneaux de la signalétique des Chénevières. Il faudra tout de même le garantir des intempéries car c’est une simple feuille de papier… recyclé on l’espère.


L’affiche de la cinquième édition qui aura lieu en juin.

Châteauroux – BerryLait en juin seulement
Vous pouvez imaginer la plus belle affiche possible si la météo n’est pas de la partie, un festival en plein-air, même partiellement abrité par un chapiteau, ne donne pas envie de sortir faire la fête. Le festival se déroulera donc du 15 au 17 juin, ont annoncé Charles Guilloteau et ses amis de l’Association Berry Lait. Les tête d’affiche en seront les Angevins de Zenzile, les rois du Dub à la française, le samedi et la Castelroussine Pauline Croze pour le concert chanson française du dimanche. Pauline revient avec un nouvel album «Ne rien faire» après des débuts tonitruants en 2005 qui l’avaient consacrée Artiste France Inter. Mais le festival débutera jazz avec les gaillards de Bad Fat, tous cuivres dehors. Il y aura aussi de l’électro et du folk et entre les deux, la vielle électro de Greg Jolivet. Et le dimanche la fête se terminera avec le QNEP, la fanfare déjantée de cet orchestre qui n’existe pas, mais qui vient pour la deuxième fois faire la fête à Berry Lait. Alors n’oubliez pas cette cinquième édition les 15, 16 et 17 juin et promis, il fera beau et chaud, selon contrepèterie belge bien connue.
Pierre Belsœur