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Bilan honorable pour l’Air du temps
L’Air du Temps est un festival très attendu chaque année par tous les amateurs. Selon les organisateurs cette 27e édition a été un excellent cru même si le festival n’a pas réédité les chiffres record de fréquentation de 2017 (98%) et 2016 (97%). 4500 personnes environ sont venues goûter à cet Air du Temps et avec un taux de remplissage des salles de 87% le bilan reste très honorable. Sandra Nkaké, Sanseverino, Frédéric Fromet, Magyd Cherfi … ont fait les riches heures d’un festival qui a eu son lot de découvertes, avec Leïla Huissoud, Bonbon Vodou, Carine Achard, Achille … et l’éblouissante révélation pour beaucoup d’une nouvelle figure de proue du blues-rock, l’énergique Manu Lanvin. Anne Sylvestre a été ovationnée à l’issue d’un spectacle parcourant plus de 60 ans de carrière. Et comme ce festival aime à sortir des sentiers battus, le public a pu aussi apprécier, au bord de la rivière et autour d’un feu de bois, le cabaret matinal concocté par Elie Guillou et David Sire. La prochaine édition est d’ores et déjà programmée pour le week-end du 29 mai au 1er juin 2019.


Un application pour lutter contre le gaspillage
« 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en France , c’est 20 tonnes par minute, 317 kg chaque seconde… Depuis que tu lis on est déjà à une tonne. Devant ce constat affligeant, nous avons décidé d’agir, pour toi, avec toi, grâce à toi et en te faisant plaisir ! Too Good To Go c’est la lutte contre le gaspillage alimentaire à portée de smartphone : une appli qui te mets en relation avec les commerçants de ton quartier pour te permettre d’aller sauver leurs invendus en fin de journée ! En deux clics, tu mets un terme à ta faim et tu réduis le gâchis à ton échelle. Le prochain héros 2 en 1 des temps modernes ? Voilà, c’est toi ! » c’est par ces quelques phrases que débute la présentation du projet Too Good To Go qui veut lutter activement et efficacement pour réduire le gaspillage alimentaire. L’idée est simple, tout se passe sur une application qui met en relation les commerçants et les habitants du quartier dans le but de venir chercher les invendus de ces commerçants à prix réduits à la fin de la journée. L’application est présente à Bourges depuis le 26 avril 2018 et déjà 260 « héros anti-gaspi » ont réussi à sauver plus de 600 repas de la poubelle ! Plus d’informations sur le site : https://toogoodtogo.fr/


La fusion FerCher Pays Florentais/Bourges ne se fera pas mais …
Le projet de fusion entre la communauté de commune FerCher-Pays Florentais et Bourges Plus qui devait engendrer la création d’une nouvelle communauté d’agglomération (CA) composée de 25 communes ne verra pas le jour. Enfin pas tout de suite. L’ajustement du périmètre de cette potentielle agglomération, dont l’ambition était de tenir un rang régional et d’atteindre une taille économique et humaine plus compétitive, qui serait devenu le 4e EPCI (établissement public de coopération intercommunale) de la région Centre n’a pas reçu l’aval des communes de FerCher-Pays Florentais. Par 15 voix contre, 12 voix pour et 1 abstention, le conseil communautaire de FerCher Pays Florentais s’est prononcé contre la fusion avec la communauté d’agglomération berruyère. Une fusion avortée donc mais qui pourrait aussi déboucher sur la sortie de la communauté de communes de la ville de Saint-Florent dont les élus souhaitent poursuivre avec Bourges Plus …


Le SMUR de Bourges sous perf
Durant trois jours, au lendemain du jeudi de l’Ascension, le SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) de Bourges a dû faire appel à ceux de Vierzon et Saint-Amand Montrond pour palier, en partie, ses insuffisances en médecins urgentistes. Un problème qui s’est renouvelé quelques jours plus tard. D’autant que si les deux autres hôpitaux de Cher prennent en charge les deux tiers des interventions départementales, ce’ sont ceux de Nevers et Cosne (en région Bourgogne-Franche-Comté), et Gien (Loiret) qui doivent suppléer Bourges pour le dernier tiers. L’urgence désormais serait de remédier à cette pénurie récurrente de personnel hospitalier sur le site berruyer. Une situation qui a donné des idées au maire de Bourges, Pascal Blanc. Selon sa page facebook, il faudrait, entre autres, « modifier la réglementation pour permettre, sur un bassin de population, une réorganisation des moyens des établissements publics de santé en ciblant les besoins prioritaires dans l’objectif de garantir une continuité de l’activité ; définir 2 niveaux de service d’accueil d’urgences en fonction de l’activité : un niveau d’établissement référent et un niveau d’établissement de proximité » . En gros, selon l’élu, il conviendrait de décider que c’est à Bourges que doivent être les médecins et les « redistribuer » dans les autres hôpitaux de département …
Fabrice Simoes