« Ripailles et troubadours » à Neuvy : fête historique réussie


Les 1er et 2 juin, une fête historique « Ripailles & troubadours » s’est déroulée à Neuvy. Un retour autour du XVe siècle réussi.

La commune de Neuvy s’est transformée en un petit village du XVe siècle, les 1er et 2 juin. « On avait déjà organisé cette fête en 2013 pour l’inauguration du restaurant La Cheminée et il y avait eu 4 000 personnes sur les deux jours donc on a décidé de recommencer », explique Patrick Marion, maire de Neuvy. Une fête préparée pendant plus de six mois avec l’association « Il était une fois Louis XII » (dont le siège se trouve à Neuvy), qui a mobilisé une soixantaine de bénévoles, soutenue par la commune et les communes alentours, notamment pour le matériel. « Nous sommes spécialisés depuis plus de trente ans dans la confection de costumes pour des fêtes historiques ou de l’évènementiel partout en France », précise Jacques Moret, président de « Il était une fois Louis XII ». Toutes les semaines, les membres de l’association réalisent des costumes. Actuellement, ils cumulent une collection d’environ 2 800 pièces dont une partie du stock est en vente (renseignements : http://associationlouis12.free.fr ou associationlouis12@free.fr). Pendant deux jours, les visiteurs ont donc pu admirer ces costumes d’époque, découvrir des jeux anciens, assister à diverses animations (pilori, cordier, couture, borderie, forge…), caresser les impressionnants Gusti et Coco, deux bœufs vosgiens de 1 100 et 1 200 kg qui étaient attelés à une gerbière (ancienne charrette pour transporter du blé), se laisser charmer par les joueurs de trompes de chasse et de musique médiévale, se laisser emporter dans une danse médiévale ou encore surprendre par un magicien, mais aussi parcourir les stands du village d’artisans d’art  (couture, mosaïque, reliure, bijoux, céramique, rémouleur, sellier…) et de producteurs locaux (plantes, fromage, vin, miel, bière…). Différentes associations historiques étaient également présentes avec des ateliers gratuits, et les enfants pouvaient, par exemple, s’initier à la fabrication d’objets à l’ancienne. Les comédiens de la BandaNoNo ont aussi participé à l’animation en jouant à plusieurs reprises « La machine à remonter le temps », une historique-fantaisie de Bruno Massardo.

C.C.-S.