Annonce, démenti, droit de réponse… Ledit sujet déchaîne les passions. Suite du feuilleton.
Fin décembre 2019, la sortie de terre d’ici deux ans d’une plateforme logistique à Romorantin est confirmée, une nouvelle filière de formation est annoncée pour 2020. Puis, patatras, dans notre édition du 21 janvier, le rectorat tient à démentir l’ouverture d’une formation en logistique à la rentrée de septembre 2020 au lycée Claude de France, évoquant – et nous citons ici les dires de la voix féminine en furie au rectorat de l’académie d’Orléans-Tours ne souhaitant pas être expressément citée, avec laquelle nous avons échangé au bout du combiné, remplaçant notre contact de prime abord conseillé, Éric Lefeuvre – “des manoeuvres politiciennes”. Il est justement légitime de se demander, en période de campagne électorale et aussi de droit de réserve, encore une fois, si le manipulé n’est pas le manipulateur, ou inversement ? Quoiqu’il en soit, nouvel épisode quinze jours plus tard, le maire de Romorantin s’interroge et souhaite répondre face à cette drôle d’intrigue. «J’ai pu mal comprendre pour la date, j’ai pu me tromper,” reconnaît l’édile. “Mais si l’Éducation nationale et le rectorat ne veulent pas ouvrir de formation là où vont se créer des emplois, que dire ? Nous le ferons nous-mêmes… » Au minimum il est question de 300 emplois plus précisément avec donc l’installation d’une plateforme logistique, qui abritera entreprises et e-commerçants à Romorantin, portée par la SAS Catella Logistic Europe, sur la ZA des Terres Fortes, du côté des Grandes Bruyères, à quelques encablures de la sortie d’autoroute A85. Oui car, comme le maire nous l’a fait remarquer, notre titre précédent « plate-forme et BTS logistique : l’Éducation nationale dément » aura pu peut-être de manière non intentionnelle laisser penser au pire. Le sujet de fâcherie concerne bien un désaccord sur une date annoncée par la mairie en conférence de presse, et ne remet évidemment aucunement en question le projet logistique précité qui est bien sur les rails pour la municipalité Lorgeoux. Tout est ainsi recadré. Fin de l’histoire ?
É. Rencien
