Tout pour le tourisme…


Un test discret a été effectué, durant cet été, à Blois, pour une grande opération de séduction envers les touristes, dès 2020, afin qu’ils ne soient pas dépaysés face aux obstacles de la langue, dans leur quotidien de visiteurs. Comme toujours, dans ces cas, les finances positives ont primé dans les bases de ce ballon d’essai, en commençant par les places de stationnement.
Pour les Britanniques et, comme la langue anglaise est devenue l’une des plus pratiquées dans le monde, il a été décidé, car c’était aussi le plus économique en matière de conception et de fabrication, avec tout de même trois lettres gagnées en impression, de sigler le mot «PAY», soit paye ou paie in french.
Selon les résultats des parcmètres proches de ces places appelées à devenir encore plus internationales, il sera procédé, dès 2020, à des inscriptions en italien, pour mieux informer les touristes de ce pays voisin, séduits par l’année Renaissance en Centre-Val de Loire, et qui reviendront sûrement. Puis arrivera le tour des Allemands, des Asiatiques de toutes nationalités, sans oublier le langage inuit pour les Esquimaux qui, la fonte des neiges et des glaciers évoluant à la vitesse grand V, ne manqueront pas d’arriver, via les courants maritimes en bords de Loire. Le tout sera mis en place le 1er avril 2020 après l’installation des nouvelles équipes, ou des anciennes renouvelées, après réponses des urnes, à la mi-mars.
L’expérience de Blois est très suivie, avec attention, par d’autres maires de villes de France, à la recherche de programmes électoraux nouveaux à la veille des échéances qui arriveront en mars et destinés à séduire leurs populations locales qui adorent tout ce qui est New et In. Blois aura, décidemment, été toujours à la pointe des idées innovantes et inédites…N’oublions pas, quand même, que l’une des premières cartes à puce, signée du français Moreno, a été lancée, à Blois, d’une cabine téléphonique (Pour savoir ce qu’est une cabine, les jeunes générations sont invitées à consulter Google…) par Pierre Sudreau, l’un des dynamiques maires ayant précédé Marc Gricourt.

Jules Zérizer