Un nouveau théâtre à Orléans


Pour réconcilier le public et le théâtre populaire, un projet privé est engagé au cœur d’Orléans. Se construit actuellement une salle de 400 places dans laquelle seront jouées des pièces de boulevard et des one man shows. Levée de rideau en septembre 2022 !
Au 14 de la rue Ste Anne, à deux pas de la place très centrale du Martroi, l’ensemble immobilier n’avait plus guère d’utilité. Autrefois manufacture, couvent puis centre d’hébergement ouvrier, il était la propriété du diocèse d’Orléans depuis de nombreuses années. Mais le lieu de vie, qui abritait quelques associations, ne vivait plus vraiment. La proposition du promoteur immobilier orléanais Jordan Sarralié, associé au producteur Jérôme Foucher, ne pouvait que séduire : créer en ce lieu, un théâtre, allié à un complexe d’hébergement estudiantin et une école de théâtre.
« Il n’y a pas de théâtre à proprement parler populaire à Orléans, observe Jordan Sarralié. Certes il y a le CADO, scène nationale de qualité, mais que ne fréquentent pas la majorité des orléanais ». Or Jordan Sarralié est orléanais, promoteur immobilier, mais avant tout passionné de théâtre, lui-même propriétaire d’une salle à Paris. Il mène ce projet avec son ami Jérôme Foucher, agent d’artistes reconnus parmi lesquels Clémentine Célarié, Philippe Chevalier et Guillaume de Tonquédec. C’est dire que le projet est porté par des professionnels qui savent où ils vont.

Un site culturel vivant
Dans l’ancienne chapelle désacralisée, est prévu un théâtre de 400 places. Dans l’immeuble voisin, une autre salle, de 100 places, pour accueillir les one-man shows, les travaux de l’école de théâtre, mais aussi des séminaires d’entreprises et des Ted’X. Une taille idéale qu’on ne trouve nulle part ailleurs à Orléans. Dans les étages de ce petit immeuble ancien, une résidence d’artistes et une vingtaine de studios pour étudiants.
Entre les deux, un bar de 200 m2, accueillera les spectateurs et toute personne extérieure, sorte de lieu de vie permanente. Des brunchs y seront même proposés le dimanche.
La démocratisation, c’est aussi des places de spectacles dès 10€, pour que la comédie et le vaudeville soient accessibles à tous et que ce lieu soit un site culturel vivant.
N’oublions pas que dans quelques temps, les étudiants de la fac étudieront sur le site de l’ancien hôpital Madeleine, en cours de réhabilitation.
Le projet immobilier s’élève à 3 M€, investissement et travaux financés en partie par les banques locales et un club d’investisseurs.
Voilà une très belle occasion de proposer des spectacles de qualité, avec en prime les prestations d’artistes parisiens qui serviront à merveille l’humour que l’on aime.
Stéphane de Laage