La mode est un éternel recommencement… on pourrait trouver mieux comme attaque d’un papier mais c’est tout à fait vrai, au moins en ce qui concerne les « Stan Smith », ces tennis (aujourd’hui, on devrait dire sneakers…) de cuir blanc avec la mythique forme verte à l’arrière de la chaussure qui ont bercé mon adolescence (je me souviens de ma paire que j’avais customisée avec des lacets bleus à motifs de baleine blanche que je portais lors des épreuves de mon bac, c’est-à-dire il y a longtemps…) J’étais donc ravie qu’ils reviennent au devant le scène, nostalgie oblige, et le fait que l’empiècement vert se décline aujourd’hui en plusieurs coloris, dont un rose fuchsia très girly, c’est plutôt cool. Mais vertes ou roses, sont avant tout des chaussures blanches qui ne le restent pas très longtemps, surtout ici en Sologne (on est à la campagne…) si on ne les entretient pas avec du blanc à chaussures. Rien de bien transcendant direz-vous… mais ce produit n’est pas si facile à trouver entre Lamotte-Beuvron et Salbris, ayant fait sans succès les super marchés de ces deux localités. J’en parle à une amie dont la fille est fan des chaussures immaculées qui elle aussi est revenue bredouille de ce produit miracle. La Sologne boude-t-elle le blanc à chaussures ? Pourtant les Stan Smith existent dans nos contrées et pas seulement portées par des Parisiens venus en week-end dans leurs propriétés de chasse. Heureusement que la capitale est là (Romorantin) est là avec sa grande surface dont je tairai le nom mais que tout le monde connaît qui en propose… trois marques différentes. Miracle, mes Stan Smith sont redevenues civilisées ! J’aurais pu encourager le commerce de proximité et acheter ce fameux « blanc à chaussures » dans une cordonnerie. Mais je me suis dit (à tort ?) que ce produit était suffisamment courant et banal pour être trouvé dans une gondole de supermarché, contrairement à de la teinture rouge pour cuir ou du cirage spécial nubuck gras, produits destinés à des espèces groliques plus ciblées.
F.M.