L’association que préside Adrien Lelièvre avait forcément le sourire ce premier week end d’avril car la réussite de leur action en faveur d’un mode de transport alternatif protégeant l’environnement était notoire. En 2013, trois cent personnes avaient répondu à l’appel de « Mon Cher Vélo »,cette année ils étaient bien au delà du chiffre espéré de 400 puisque près de 500 personnes étaient dénombrées. C’est donc une immense réussite populaire et tout porte à croire que ce mouvement est en réelle croissance. On retrouvait sur le bitume des rues berruyères, un panel de personnes vraiment extraordinaire, allant des anciens qui eux savent encore mieux que personne combien notre environnement à besoin de protection, notamment au niveau des transports. Des jeunes adolescents également que l’on dit parfois (à tort…) très éloignés de ces préoccupations environnementales faisaient partie de cette vélorution. Tout ce petit monde au statut social mêlé, autre aspect de cette réussite, se retrouvait en début d’après midi place Cujas pour un parcours en ville sous le regard de nombreux badauds qui, pour la plupart manifestaient de la sympathie pour cette authentique manifestation pacifique mais oh combien symbolique. Ce concept de Vélorution nous vient des Etats Unis et particulièrement de San Francisco où un mouvement contestataire dans les années 1980 (Critical Mass) visait à offrir une plus grande place au vélo. Ce mouvement allait même plus loin car il abordait des sujets tels l’urbanisme et autres façons de concevoir la ville et son organisation. La vélorution à la française proposée par Mon Cher vélo vise donc à regrouper dans un défilé pacifique un maximum de personnes afin de mettre en évidence, que dans nos villes, la place dédiée au vélo est étrangement réduite. C’est dans cette dynamique de reconnaissance d’un mode de transport alternatif que se situe l’association Mon Cher Vélo. La promotion du vélo et de la marche à pied en tant que modes d déplacements urbains entend proposer des solutions à même de permettre une mobilité moins coûteuse pour l’usager et la collectivité et surtout, plus économe en énergie et respectueuse de l’environnement.
