Vierzon terre d’accueil et de jumelages


Vierzon-terre-accueilLa ville de Vierzon entretient des relations d’amitié avec onze villes étrangères (8 en Europe 2 au Proche Orient et 1 en Asie). Officialisées par des chartes d’Amitié ou de jumelage  et par des parrainages ayant été créés à la fin de la seconde guerre mondiale. Ces jumelages s’étendent sur plus de cinq décennies et le plus ancien est celui scellé avec la ville de Rendsburg en Allemagne. Voilà plus de cinquante ans que ce jumelage entre la ville du Nord de l’Allemagne et la cité ouvrière de Vierzon existe et est perpétuellement entretenu par des échanges sportifs, culturels, touristiques et amicaux . Cette année encore, en ce mois de juillet, Vierzon recevait un groupe de jeunes Allemands et leurs accompagnateurs dont Fritjof Wilken qui vient depuis 45 ans en visite à Vierzon. C’est dire s’il connaît bien la ville du Cher qu’il apprécie d’ailleurs : « Ce sont des liens très forts qui ont été tissés entre nos deux villes et leurs habitants. J’ai connu des moments merveilleux dans des familles vierzonnaises qui sont devenues des amies que l’on a toujours plaisir à retrouver que se soit ici à Vierzon où chez nous à Rendsburg. Les jeunes sont  particulièrement heureux de pratiquer ces échanges qui montrent bien que ce que nous avons bâti, nous les anciens, est devenu un formidable ancrage de paix et de bonheur partagé. Une anecdote démontre bien mes propos. Certains jeunes ont dit : on visite Paris et ensuite on se rend à Vierzon…ceux qui connaissaient déjà la ville ont dit : on va d’abord à Vierzon et ensuite à Paris… ». Reçus en Mairie par Ralida Ferras conseillère municipale déléguée aux jumelages et en présence de Marie Hélène Bodin première adjointe. Discours de bienvenue et cadeaux d’usage étaient prévus bien entendu et ce qui ressortait de cette manifestation d’accueil, c’est le caractère convivial, une bonne réunion de famille qui se retrouve après une longue absence. Il y avait comme une note d’Europe unie dans la salle commune de la mairie de

Vierzon. L’interprétation magnifique a capella de l’hymne à la joie par une jeune Allemande fut la cerise sur ce gâteau de bonheur que les jeunes savent si bien nous donner, eux qui ne s’embarrassent pas de calculs et qui vivent dans la spontanéité. Aenne Thode, l’accompagnatrice qui sera désormais la dépositaire du jumelage, était elle aussi particulièrement heureuse : « je suis venue ici voilà 28 ans comme élève et mes souvenirs sont toujours présents de cette famille d’accueil si chaleureuse… ». Fritjof Wilken a bien raison de croire à cet élan Européen  et cette fabuleuse histoire de nos deux viles si étroitement liées. Ces jeunes Allemands qui chantent pour la paix étaient à n’en pas douter des ambassadeurs légitimes de ce qui devrait être un ancrage de chaque instant : vouloir vivre ensemble en paix. Après les enfants Sahraouis accueillis dans des familles vierzonnaises (nous y reviendrons) et porteurs d’un message de paix, voilà deux délégations qui, avec celles venues et à venir, sont des boucliers contre l’intolérance.

J.F.