Concours d’œnologie à Chambord


Pascal Thévard, directeur des bâtiments et des jardins du domaine national de Chambord, a fait découvrir les vignes aux étudiants de l’Essec.

La première édition de l’Essec Vintage Tasting, un concours d’œnologie organisé par des étudiants de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales passionnés par le vin, s’est déroulée au château de Chambord le 9 avril.
Des étudiants de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) avaient investi le château de Chambord, le 9 avril, pour leur premier concours d’œnologie. « Nous avons choisi Chambord pour allier patrimoine, histoire et vins. Il y avait 14 équipes de trois personnes, dont des étudiants d’Oxford, de Copenhague et de Suisse », explique Mathieu Dutreuil, un des organisateurs, étudiant de l’Essec. La matinée était consacrée au concours avec dégustations à l’aveugle de vins blancs et rouges français et espagnols, mais aussi un questionnaire sur le thème du concours « histoire et vins ». Le jury était composé de grands sommeliers, journalistes et personnalités du monde du vin. L’après-midi, les participants ont suivi une visite des vignes, accompagnés par Pascal Thévard, directeur des bâtiments et des jardins du domaine national de Chambord. En effet, depuis 2015, le domaine entreprend la replantation des vignes de François Ier, 500 ans après leur introduction en Val de Loire par ordre du roi lui-même. « Nous avons 10 000 pieds soumis au mécénat et l’éco-certification agriculture biologique, nous avons un chai provisoire et la première récolte aura lieu en septembre 2019 », a indiqué Pascal Thévard.

Wwoofing dans les vignes
Un vigneron s’occupe de l’exploitation, et Chambord pratique désormais le Wwoofing en accueillant des bénévoles Wwoofers pour l’aider. « Nous prenons une seule personne à la fois pour quelques jours, une semaine, un mois, ce sont eux qui choisissent la durée », précise Pascal Thévard. Le Wwoofing signifie « World Wide Opportunities on Organic Farms ». C’est un concept de voyage économique, solidaire et écologique dans des fermes biologiques. Un réseau mondial s’est constitué avec ce mouvement lancé en 1971. Il compte aujourd’hui plus de 12 000 fermes dans plus de 60 pays. Les Wwoofers donnent de leur temps en participant à certaines tâches sur une exploitation agricole biologique et en échange, ils sont nourris et logés. Cela ne permet pas de gagner de l’argent mais de voyager de façon économique, d’apprendre des techniques agricoles, de visiter le monde et de découvrir d’autres cultures.
Chloé Cartier-Santino