À Chambord, la vigne possède ses raisons que le coeur des aficionados n’ignore pas


Hier, mercredi 8 avril, a eu lieu la mise en bouteille de la deuxième cuvée de vin du château de Chambord. Malgré le confinement, le Domaine national essaie de ne pas prendre de retard.

Cela semble loin mais rappelons-nous que c’est dans le cadre de sa mission de conservatoire du patrimoine et également dans un esprit d’éco-responsabilité que le Domaine national de Chambord a planté 12 hectares de cépages oubliés et de vignes biologiques dès juin 2015 : à cette époque, dans le détail, 4 hectares de cépages rouges (Pinot Noir et Gamay) et 2 hectares de Romorantin, en collaboration avec le Domaine Marionnet de Soings-en-Sologne. C’était l’évènement. Les mois et ans se sont écoulés et en septembre 2018, impossible d’oublier les premières vendanges historiques des vignes de Chambord, en liberté. Impossible non plus de ne pas se remémorer que ce cru historique a été vendu pour la première fois en mars 2019 afin de marquer un anniversaire tout aussi mémorable, les 500 ans du château de feu François Ier et les célébrations festives inhérentes aux Renaissances du Val de Loire, sans entraves. Le temps passe et les années ne se ressemblent décidément pas…. L’an 2019 apparaît comme un songe et pourtant, en 2020, l’épopée se poursuit : après une mise en bouteille mercredi 8 avril 2020, le Domaine national annonce que cet élixir royal sera incessamment sous peu en vente dans les boutiques du château. Alors, puisqu’il faut se donner des objectifs pour voir les semaines passer plus vite : cette nouvelle est bien la promesse de moments d’apéros et de repas conviviaux qui vont (re)venir ! Avec modération, bientôt affranchis de raisins de la colère. Tout vient à point qui sait et peut attendre…

É.R.

Photo (c) Domaine national de Chambord.