TERA 41, c’est nouveau, mais kézako ?


La crise du Covid-19 touche tous les secteurs, y compris le monde agricole. C’est souvent dans les tempêtes que jaillissent des idées d’éclaircies. Le dispositif TERA 41, à usage professionnel, affiche ainsi sa vocation, celle de valoriser les actions environnementales et sociales des agriculteurs.

« La crise a fait émerger des exigences nouvelles, mais elle ne doit pas occulter les demandes sociales et environnementales. » Ce mois de mai contrarié, de concert avec le maire de Lamotte-Beuvron, Pascal Bioulac (aussi vice-président du Conseil départemental), Gilles Leroux, président de l’AS Centre-Val de Loire (association de gestion et de comptabilité) et vice-président de la FNSEA 41 (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), a explicité en ces termes la démarche TERA 41, épaulée par le Département du Loir-et-Cher et l’AS CVL. Derrière ces quatre lettres, se niche pour les agriculteurs un projet numérique teinté de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Le but ? Donner un coup de projecteur sur les filières agricoles locales et communiquer, car c’est bien connu, le cordonnier est souvent le plus mal chaussé. Certains citoyens ne savent pas vraiment parfois à quoi ressemble le quotidien d’une ferme. Et pourtant, les circuits courts et les productions locales n’ont jamais eu autant la cote ce printemps. Le secteur agricole sait innover et reste rarement les deux pieds dans le même sabot, alors TERA 41, nouvelle et première terre d’engagement et de responsabilités dans le Loir-et-Cher, est une opportunité de le faire savoir tout en donnant les moyens au monde paysan de, via un outil digital dédié (moyennant paiement et abonnement), permettant notamment de répondre à six enjeux majeurs pour la profession (sociétal, marketing, commercial, économique, social et territorial) et de générer des indicateurs de performances d’exploitations utiles. Il s’agit aussi d’accélérer la transformation écoresponsable des agriculteurs, de renforcer la performance de leurs exploitations, ou encore de valoriser leurs actions et leur savoir-faire écologique. Plus sur https://www.tera41.com/

É.R.