Si vos parents, à l’âge avancé, décèdent ou si votre vieille tante Agatha (Chacha…) a décidé de quitter ce monde de fous à l’aube de 2020 et que vous héritez de leurs biens, gardez tous les vinyles que vous pourrez (re)trouver ou (re)découvrir dans leurs anciennes maisons, dès la dernière pelletée de terre jetée sur leurs tombeaux, devenus résidences secondaires à vie.
En effet, la dernière Fête de la Récup’ de Blois, au Jeu de Paume, a prouvé que presque tout était ou pouvait être recyclé, recyclable et/ou réutilisable.
On y a vu des planches de palette transformées en composteurs, de très vieux outils retrouver une seconde jeunesse en sculptures pas données sur le plan financier, de vénérables cyclomoteurs à carburation deux temps prendre plus de valeur, en trois mouvements de pédales, plus deux calaminages, que des lingots d’or, et des aiguilles à tricoter retrouver une seconde jeunesse pour vraiment composer écharpes, gants, pulls ou foulards, alors que la loi Veil les avait reléguées à la casse et à l’oubli…
Et, aussi, des galettes noires, en 45 ou 33 tours, des vinyles comme s’il en pleuvait, mais en coupes à fruits, pendules, assiettes de service, saladiers, et diverses autres formes compressées et utiles. En plus, ça a vraiment de la gueule et leur utilisation n’entraînera aucun versement de droits d’auteur à la Sacem, puisqu’aucun son ne pourra plus en sortir…
Il ne faudra donc pas hésiter à fouiller les maisons vides de leurs occupants dont vous aurez pu hériter et il conviendra de bien procéder à un inventaire de la cave au grenier pour récupérer ce qui peut encore rendre service et constituer un objet qui deviendra, à son tour, un collector vintage ou sans âge, dans deux ou trois décennies…Suffira de patienter, un peu, pour suivre le cours de la bourse aux idées et à la récup’, entre deux chansons écoutées sur votre Smartphone.