Blois : Clarisse Millet, musicalement tout simplement !


La musicienne et chanteuse blésoise met 2022 en musique ! Après des clips, des duos, des groupes, elle réalise enfin son rêve : sortir un album solo.

La pochette claire-ombrée attire l’oeil d’emblée. Ce profil de femme qui s’y détache sur un fond sombre est identifiable, le public loir-et-chérien le connaît bien : Clarisse Millet, fille de l’élue Marie-Hélène Millet. Elle est surtout la chanteuse lead du groupe de variétés, “Les Drôles de Dames”; une entité musicale bon enfant et joyeuse, très appréciée des spectateurs du département, qu’elle a créée avec la pianiste Aline Pelletier. Depuis deux ans de pandémie, elle a tenté d’autres aventures en parallèle avec d’autres groupes, accusant comme d’aucuns la souffrance et frustration de dates annulées du fait de restrictions et consignes sanitaires entravantes. Elle a même écrit la chanson d’un film (“Ne m’oublie pas” de Mathieu Grillon, en avant-première à Cap’Ciné Blois le 8 mars, ndrl), tout en étant figurante dans cette œuvre cinématographique. Et puis son souhait, perceptible pour celles et ceux qui la croisaient régulièrement, de voler de ses propres ailes est devenu réalité tangible et sonore : ce début d’année 2022 rime avec album ! Les confinements lui ont donné le temps de se lancer vraiment. Sa galette de neuf titres enregistrée dans un studio professionnel à Angers, bien entourée (elle a travaillé avec des noms autant locaux que nationaux : le photographe blésois Julien Peron; le professeur de l’école d’art et de design ÉTIC à Blois, Stéphane Goiffon, ses compères musiciens Laurent Delaveau et Arthur Pierre, le batteur de la Grande Sophie et bien d’autres), s’intitule “Klair”. Qui est-ce ? Qu’est-ce que cela désigne ? Clarisse Millet explicite ce choix. “Je voulais marquer une différence avec le style des “Drôles de dames”. L’univers est ici plus noir, sombre. Et le K exprime le côté plus dur, dégage une impression forte dès le début. Un C majuscule pour moi aurait trop fait songer à Céline Dion! Or, dans “Klair”, la tonalité est plutôt celle d’une femme qui chante dans la veine de Noir Désir. ” Sur ce disque, qui va sortir physiquement ce mois de février et qu’il est possible depuis janvier d’écouter de manière dématérialisée sur Youtube et les plateformes de téléchargement légal habituelles (Spotify, Deezer, etc.), les textes (”la lettre”, “la méprise », « maybe the moon”, “poème oriental”, etc.) présentent des paroles léchées et en effet, un brin mélancoliques. Pop mais rock aussi. “La dernière chanson est une reprise, “Vesoul” de Jacques Brel,” précise encore Clarisse Millet. “J’ai écrit trois titres, mon ex-mari et père de mes trois enfants en a rédigé cinq. Cela parle d’amour, de famille, de rupture, de colère … Une sorte de thérapie conjugale de séparation (Rires) !” L’ensemble, rassurez-vous, est punchy et agréable à écouter. La prochaine étape ? Des concerts, du live évidemment mais également, trouver une maison de disques pour cette production auto-éditée dans l’immédiateté. “J’y crois, alors je peux encore mieux le défendre auprès d’un label. Je l’aime cet album!” Le Loir-et-Cher aussi…
É. Rencien

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