Blois : La CPME 41 a lancé ses rencontres économiques


Avec des bases de travail portant sur les solidarités, le développement économique et la simplification administrative, Franck Bataille, président de la CPME 41, et son équipe, ont, officiellement, lancé le mois dernier les toutes premières rencontres économiques du Loir-et-Cher, au cours d’une première réunion à la Maison des Entreprises à Blois, en présence d’une assistance aussi fournie que professionnelle.
Le bilan de ces initiatives, en relation avec les forces vives du Département, sera dressé lors de prochains rendez-vous d’étapes, avant la fin de l’année, afin de permettre aux dossiers sensibles d’évoluer plus positivement qu’actuellement, malgré toutes les bonnes volontés mises en place depuis des lustres. Il est temps, et urgent aussi, d’activer la machine pour qu’elle ne tourne pas dans le vide intersidéral, comme une navette vide tout occupant ou matériel. Un appel à l’union a été lancé afin que tous puissent participer à une belle ouverture des territoires, en ôtant tous les boulets qui pèsent sur les entreprises, encore à taille humaine, en entravant leur développement, dans un esprit de bon sens et de solidarité plus humaine qu’économique. Les élus conviés (préfet, députée, présidents de collectivités, etc.), ont approuvé les souhaits et les vœux de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Loir-et-Cher (CPME41) qui voudrait mettre en place, avec les grands responsables, un baromètre local de la simplification à l’échelle locale avant de le proposer, au niveau régional et plus, ensuite, si la mayonnaise prend. Pour Philippe Gouet, président du Conseil départemental 41, la solidarité existe déjà au sein du Département avec plus de mille micro-
entrepreneurs percevant le revenu de solidarité active (RSA) sur les 7 696 recensés en Loir-et-Cher, alors que plus de 25% des cas relèveraient de la CPAM (Caisse primaire d’assurance-maladie), car sans possibilité de se réinsérer un jour, malgré les 15 heures par semaine applicables en activité, au moins de remise à niveau. Toutefois, un entrepreneur sur 5, en moyenne, gagne moins que le SMIC … Pour Christophe Degruelle, à la tête de la Communauté d’agglomération de Blois-Agglopolys, la loi ZAN (zéro artificialisation nette) de l’an dernier, va réduire l’utilisation de foncier, notamment agricole. L’exemple de l’acteur global dans le marché immobilier, IDEC Blois, est à imiter et, dans la zone du parc des Châteaux, au Nord-Est, un huitième des 40 ha a été «sauvé».

Les normes, trop de…
Un nouveau modèle économique et architectural doit être pris, dorénavant, en compte dans tout projet. Il convient de revoir enfin le poids des normes incompréhensibles pour et par les entrepreneurs car comment faire face à 1 786 décrets, 8 707 arrêtés, le tout en 71 293 pages parues au Journal Officiel, en 2022, année du Covid, de plus, quand on bosse sur le terrain, en y ajoutant production de devis et factures, sans être passé(e) par les grandes écoles ! Évelyne Poireau a indiqué que les services de l’État étaient présents pour accompagner les chefs d’entreprises et, via l’URSSAF, les bases de la solidarité à la source vont être mises en place pour accompagner les travailleurs indépendants en difficulté. Si les députés ont expliqué que leur rôle n’était pas facilité, aussi, par les normes et les amendements, qu’ils souhaitent moins nombreux, également, il semble que Franck Bataille et ses troupes attendent plus lors des prochaines rencontres. Mais pas trop longtemps… Ça bout trop dans les marmites, au risque d’exploser.
Jules Zérizer